Page 17 - Le Minist

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Notre exemple
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aux épreuves et aux tentations. Jour après jour, il était en contact
avec le mal et était témoin de son pouvoir sur ceux qu’il cherchait à
bénir et à sauver. Mais il ne céda pas, il ne se découragea pas.
En toutes choses, il soumit ses désirs aux exigences de sa mission.
Il glorifia sa vie en la subordonnant totalement à la volonté de son
Père. Quand, encore jeune, il fut trouvé par sa mère à l’école des
rabbins, celle-ci lui dit : “Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte
avec nous ?” Il lui répondit, et cette réponse est la note fondamentale
de l’œuvre de sa vie : “Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous
pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?”
Luc 2 :48,
49
.
Sa vie fut un renoncement constant. Il n’avait aucun foyer en ce
monde en dehors de ceux que lui offrait la gentillesse de ses amis. Il
vint vivre pour nous la vie du plus pauvre, pour marcher et travailler
parmi les souffrants et les nécessiteux. Il allait et venait au milieu du
peuple pour lequel il avait tant fait, sans être ni reconnu ni honoré.
Il était toujours patient et serein. Les affligés l’acclamaient
comme un messager de vie et de paix. Il voyait les besoins des
hommes et des femmes, des enfants et des jeunes, et à tous il adres-
sait l’invitation : “Venez à moi.”
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Pendant son ministère, Jésus passa plus de temps à soigner les
malades qu’à prêcher. Ses miracles prouvaient la véracité de ce qu’il
disait : “Le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des
hommes, mais pour les sauver.” La bonne nouvelle de sa miséricorde
le précédait partout où il allait. Là où il était passé, ceux qui avaient
été l’objet de sa compassion se réjouissaient de leur santé retrouvée
et essayaient leurs forces neuves.
Les foules se rassemblaient autour d’eux pour entendre de leurs
lèvres mêmes le récit des œuvres du Seigneur. Sa voix fut le premier
son jamais entendu par beaucoup ; son nom le premier mot jamais
prononcé par eux ; son visage le premier qu’ils aient jamais vu.
Comment pourraient-ils ne pas aimer Jésus ou chanter ses louanges ?
Quand il traversait villes et villages, il était comme un courant vivi-
fiant, d’où émanait l’enthousiasme et la joie.
Le peuple de Zabulon et de Nephtali,
De la contrée voisine de la mer, du pays au delà du Jourdain.
Et de la Galilée des Gentils,