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Le Ministère de la Guérison
Ce peuple, assis dans les ténèbres,
A vu une grande lumière ;
Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l’ombre de la
mort
La lumière s’est levée.
Matthieu 4 :15, 16
Chaque guérison était, pour le Sauveur, une occasion d’implanter
des principes divins dans l’âme et l’esprit. Tel était le but de son
œuvre. Il offrait des bénédictions terrestres, afin d’incliner le cœur
des hommes à recevoir l’Evangile de sa grâce.
Le Christ aurait pu occuper le plus haut rang parmi les maîtres
de la nation juive, mais il préféra porter l’Evangile aux pauvres.
Il allait de lieu en lieu ; ainsi, les habitants des régions les plus
reculées pouvaient entendre les paroles de vérité. Vers la mer, dans
les montagnes, dans les rues des cités, dans les synagogues, on
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entendait sa voix expliquant les Ecritures. Souvent aussi, il enseignait
dans les parvis du temple, afin que les Gentils puissent entendre ses
paroles.
L’attention des gens était attirée, tant les enseignements du Christ
étaient différents des explications données sur les Ecritures par les
scribes et les pharisiens. Les rabbins s’appuyaient sur la tradition,
sur des théories et des spéculations humaines. Souvent, ce que les
hommes avaient enseigné et écrit au sujet des Ecritures prenait la
place des Ecritures elles-mêmes. La Parole de Dieu était le sujet
de l’enseignement du Christ. Il répondait à ses interlocuteurs par
un clair “il est écrit”, “que disent les Ecritures ?” ou “que lis-tu ?”
A chaque occasion, quand l’intérêt était suscité par un ami ou un
ennemi, il présentait la Parole. Il proclamait le message de l’Evangile
avec clarté et puissance. Ses paroles jetaient un flot de lumière sur
les enseignements des patriarches et des prophètes. Les Ecritures
parvenaient aux hommes comme une nouvelle révélation. Jamais
auparavant ses auditeurs n’avaient perçu une telle profondeur de
sens dans la Parole de Dieu.
Il n’y eut jamais un évangéliste comme le Christ. Il était la ma-
jesté des cieux, mais il s’humilia lui-même jusqu’à prendre notre
nature, afin de pouvoir rencontrer les hommes sur leur terrain. Le