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Le Ministère de la Guérison
L’Eternel est ma force et mon bouclier ;
En lui mon cœur se confie, et je suis secouru ;
J’ai de l’allégresse dans le cœur,
Et je le loue par mes chants.
Psaumes 27 :1, 5, 6 ; 40 :2-4 ;
28 :7.
L’un des plus sûrs moyens d’entraver la guérison d’un malade,
c’est qu’il concentre ses pensées sur lui-même. Beaucoup d’invalides
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croient que chacun leur doit secours et sympathie, alors que ce dont
ils ont besoin c’est de détourner leur attention d’eux-mêmes et de
penser aux autres.
On sollicite souvent nos prières en faveur des affligés et des
découragés, et c’est une bonne chose ; nous devons demander à Dieu
d’éclairer l’esprit enténébré, de consoler le cœur affligé. Mais le
Seigneur ne répond à nos prières que si ceux en faveur desquels
nous l’implorons se trouvent dans les dispositions voulues pour qu’il
puisse les bénir. C’est pourquoi, tout en priant pour les affligés, nous
devrions les encourager à s’occuper de ceux qui sont plus malheu-
reux qu’eux-mêmes. Les ténèbres se dissiperont de leur propre cœur
tandis qu’ils s’efforceront de venir en aide aux autres. En essayant
de faire connaître à d’autres la source de notre réconfort, nous nous
faisons du bien à nous-mêmes.
Le cinquante-huitième chapitre d’Esaïe est une véritable ordon-
nance pour les maladies du corps et de l’âme. Si nous désirons jouir
de la santé et du bonheur, nous devons mettre en pratique les règles
qui s’y trouvent. Le Seigneur nous parle en ces termes du service
qu’il accepte et des bénédictions qui en découlent :
Partage ton pain avec celui qui a faim,
Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ;
Si tu vois un homme nu, couvre-le,
Et ne te détourne pas de ton semblable.
Alors ta lumière poindra comme l’aurore,
Et ta guérison germera promptement ;
Ta justice marchera devant toi,
Et la gloire de l’Eternel t’accompagnera ;
Alors tu appelleras, et l’Eternel répondra ;
Tu crieras, et il dira : Me voici !