Page 183 - Le Minist

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Guérison mentale
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Si tu éloignes du milieu de toi le joug,
Les gestes menaçants et les discours injurieux,
Si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim,
Si tu rassasies l’âme indigente,
Ta lumière se lèvera sur l’obscurité,
Et tes ténèbres seront comme le midi.
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L’Eternel sera toujours ton guide,
Il rassasiera ton âme dans les lieux arides,
Et il redonnera de la vigueur à tes membres ;
Tu seras comme un jardin arrosé,
Comme une source dont les eaux ne tarissent pas.
Ésaïe 58 :7-11.
Les bonnes actions sont un double bienfait, car elles profitent à
la fois à celui qui les fait et à celui qui en est l’objet. Le sentiment
du devoir accompli est l’un des meilleurs remèdes pour les corps et
les esprits malades. La satisfaction, la joie d’avoir fait son devoir
et apporté un peu de bonheur aux autres, communique une vigueur
nouvelle à l’être tout entier.
Que l’invalide, au lieu de chercher constamment à s’attirer la
sympathie, essaye d’en manifester. Qu’il parle de sa faiblesse au
Sauveur compatissant ; qu’il ouvre son cœur à son amour et en fasse
part à ses semblables. Chacun a de dures épreuves à supporter, de
grandes tentations à vaincre. Mais, vous qui souffrez, vous pouvez
alléger les fardeaux de votre prochain. Exprimez votre gratitude
pour les bontés que vous recevez ; montrez que vous appréciez les
attentions dont vous êtes l’objet. Que votre cœur soit constamment
rempli des précieuses promesses de Dieu, afin que vous puissiez
puiser dans ce trésor des paroles de réconfort. Vous serez ainsi
entouré d’une atmosphère encourageante, ennoblissante. Efforcez-
vous d’être en bénédiction à ceux qui vous entourent, de venir en
aide aux membres de votre famille et aux personnes qui ont besoin
de vous.
Si ceux qui souffrent s’oubliaient eux-mêmes pour les autres ;
s’ils observaient le commandement du Seigneur et s’occupaient de
plus malheureux qu’eux, ils se rendraient compte de la véracité de la