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Le Ministère de la Guérison
en Christ. Fixez votre attention sur ce qui est invisible. Dirigez
vos pensées sur l’amour immense que Dieu a manifesté à votre
égard. La foi endure l’épreuve, résiste à la tentation, supporte les
désappointements. Jésus est notre avocat. Tout ce qui peut nous
assurer sa médiation est à notre disposition.
Le Sauveur a en haute estime tous ceux qui se donnent entière-
ment à lui. De même qu’il fut avec Jean, l’apôtre bien-aimé, dans son
exil à Patmos, il est aussi aujourd’hui avec tous ceux qui, à cause de
leur amour pour lui, passent par des épreuves. Dieu ne permettra pas
que l’un de ses enfants fidèles soit abandonné dans sa lutte contre
les forces sataniques. Il prend soin, comme d’un joyau précieux, de
tous ceux dont “la vie est cachée avec le Christ en lui”. C’est à de
tels serviteurs qu’il est dit : “Je te garderai comme un sceau ; car je
t’ai choisi, dit l’Eternel des armées.”
Aggée 2 :23
.
Parlons donc davantage des promesses divines ; pensons au désir
qu’a Jésus de nous bénir. Il ne nous oublie pas un seul instant.
Lorsque, malgré les circonstances adverses, nous nous reposons avec
confiance sur son amour, et maintenons notre communion avec lui,
le sentiment de sa présence nous inspire une joie calme et profonde.
Parlant de lui-même, il a dit : “Je ne fais rien de moi-même, mais ...
je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Celui qui m’a envoyé est
avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui
lui est agréable.”
Jean 8 :28, 29
.
Le Père était toujours présent aux côtés du Christ, et son amour
infini ne permettait pas qu’il lui arrivât quoi que ce soit qui ne fût pas
pour le bien de l’humanité. C’est cette assurance qui le réconfortait.
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En l’imitant, nous ferons la même expérience. Celui qui possède
l’Esprit du Christ demeure en lui. Tout ce qui lui échoit vient du
Sauveur, qui l’entoure de sa présence ; rien ne saurait l’atteindre
sans sa permission. Toutes nos souffrances, toutes nos tristesses,
toutes nos tentations, toutes nos épreuves, toutes nos peines, toutes
nos persécutions, toutes nos privations, en un mot toutes choses
concourent à notre bien. Toutes les expériences et les circonstances
de notre vie sont les ouvriers de Dieu pour notre bien.
Si nous comprenons la patience dont Dieu fait preuve à notre
égard, nous ne jugerons ni n’accuserons personne. Lorsque le Christ
vivait ici-bas, quelle n’aurait pas été la surprise de ceux qui l’entou-
raient si, après l’avoir connu, ils l’avaient entendu prononcer une