Page 285 - Puissance de la Gr

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La course de la vie, 22 septembre
Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée
de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si
facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est
ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi.
Hébreux 12 :1, 2
.
L’envie, la méchanceté, les mauvaises pensées, la médisance, la convoitise,
sont autant de fardeaux que le chrétien doit rejeter s’il veut triompher dans la
course qui lui assurera l’éternité. Toute habitude, tout acte qui conduit au péché et
déshonore le Christ sera abandonné, quel que soit le sacrifice qu’il demande. La
bénédiction divine ne peut être accordée à celui qui viole les principes éternels
du bien. ...
Les athlètes, dans les jeux antiques, n’étaient pas sûrs de remporter la victoire,
après s’être pourtant astreints à une rude discipline. ... Certains tentaient, dans
un effort suprême, de s’attribuer le prix ; mais, à ce moment précis, une autre
main s’avançait et s’emparait du trésor tant convoité.
Il n’en est pas ainsi dans le combat que livre le chrétien. Pas un seul de ceux
qui persévèrent dans la lutte avec opiniâtreté n’est désappointé par l’issue du
combat. La course chrétienne n’est pas une épreuve de vitesse ou de force. Le
plus débile comme le plus vigoureux des saints peut s’emparer de la couronne de
gloire éternelle. Tous ceux qui, par la puissance de la grâce divine, mènent une
vie conforme à la volonté du Seigneur, ont la possibilité de triompher. ... Tout
acte pèse dans le plateau de la balance qui détermine la victoire ou la défaite
définitive. La récompense accordée aux vainqueurs sera proportionnée à l’ardeur
et aux efforts déployés dans la lutte. ...
Paul savait que sa lutte contre le mal ne se terminerait qu’à sa mort. Il
comprenait qu’il devait observer une discipline sévère et soutenue pour que les
désirs de ce monde ne l’emportent pas sur sa vie spirituelle. C’est pourquoi il
luttait de toutes ses forces contre ses penchants naturels. Il avait constamment
les yeux rivés sur l’idéal qu’il s’était fixé et, pour l’atteindre, il combattait en
obéissant joyeusement aux commandements de Dieu. Ses paroles, ses actes, ses
affections — toute sa vie était placée sous le contrôle du Saint-Esprit.
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Conquérants pacifiques, 278, 279
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