Page 173 - Les Paraboles de J

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Dans les chemins et le long des haies
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dans les chemins et le long des haies, vers les pauvres et les humbles
de la terre. Dans les cours et les ruelles de nos grandes cités, dans les
chemins écartés des campagnes, il y a des familles et des individus
— peut-être des solitaires en pays étrangers — qui ne font partie
d’aucune église et qui, dans leur isolement, en viennent à penser
que Dieu les a oubliés. Ils ne savent que faire pour être sauvés.
Beaucoup sont plongés dans le péché ; beaucoup se trouvent dans
la misère, la souffrance, le besoin, l’incrédulité, le découragement,
la maladie physique et morale. Ils aspirent à trouver le baume qui
pansera leurs blessures. Satan les pousse à le rechercher dans la
luxure et les plaisirs qui consommeront leur déchéance et leur mort.
Il leur tend les pommes de Sodome qui se changent en amertume
dès qu’ils les portent à leur bouche. Ils dépensent leur argent pour
ce qui ne nourrit pas, et ils travaillent pour ce qui ne rassasie pas.
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Nous devons voir dans ces êtres souffrants ceux que Jésus est
venu sauver. C’est à eux qu’il dit : “Vous tous qui avez soif, venez
aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et man-
gez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer !...
Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme
se délectera de mets succulents. Prêtez l’oreille, et venez à moi,
écoutez, et votre âme vivra
Dieu nous a tout spécialement recommandé d’avoir des égards
pour les étrangers, les proscrits et ceux qui sont faibles de caractère.
Bien des gens qui semblent indifférents à toute question religieuse
aspirent dans leur cœur au repos et à la paix. Plongés dans les bas-
fonds du péché, ils peuvent néanmoins être sauvés.
Les serviteurs du Christ doivent imiter son exemple. En se ren-
dant de lieu en lieu, Jésus consolait les affligés et guérissait les
malades. Puis il leur présentait les grandes vérités relatives à son
royaume. C’est aussi la mission qu’il a confiée à ses disciples. En
soulageant les corps, vous trouverez le moyen de subvenir aux be-
soins des âmes. Vous pourrez attirer l’attention du monde sur le
Sauveur crucifié et parler de l’amour du grand Médecin qui, seul, a
le pouvoir de guérir.
Dites aux malheureux en proie au découragement qu’il y a de
l’espoir pour eux. Malgré leurs égarements et les lacunes de leur
18.
Ésaïe 55 :1-3