Page 209 - Les Paraboles de J

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Dire et faire
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à son égard. C’est ainsi que l’on se séduit soimême. En retenant ce
qui nous a été donné par le Seigneur pour contribuer à l’avancement
de son règne, que ce soit notre temps, notre argent, ou quelque autre
don, nous travaillons contre lui.
Satan se sert de l’indifférence et de l’indolence des chrétiens de
profession pour renforcer les rangs de ses soldats. Beaucoup s’ima-
ginent être avec le Christ, bien qu’ils ne travaillent pas directement
pour lui ; ils aident en réalité l’adversaire à occuper le terrain et à
remporter des avantages. En n’entrant pas résolument au service
du Maître, en négligeant des devoirs ou des occasions de rendre
témoignage, ils permettent à Satan de prendre de l’ascendant sur des
âmes qui auraient pu être gagnées à Jésus-Christ.
Nous ne serons jamais sauvés dans l’indolence et l’inaction. Il
n’est pas de personne véritablement convertie qui mène une exis-
tence inerte et inutile. Nous ne pouvons pas être traînés au ciel.
Aucun paresseux n’y pénétrera. Quiconque ne se fait pas violence et
ne s’efforce pas de connaître les lois d’en haut se disqualifie pour le
séjour des bienheureux. Ceux qui refusent d’être les collaborateurs
de Dieu sur la terre ne le seraient pas davantage au ciel, et il serait
imprudent de les y introduire.
Il y a plus d’espoir pour les publicains et les gens de mauvaise
vie que pour ceux qui connaissent la parole de Dieu et n’acceptent
pas de lui obéir. Celui qui se reconnaît pécheur et n’essaie pas de
dissimuler son péché, qui se sait corrompu, corps, âme et esprit,
craint de se trouver éternellement banni du royaume des cieux. Il
se rend compte de son mal et cherche la guérison auprès du grand
Médecin qui a dit : “Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi
C’est celui-là que le Seigneur peut employer comme ouvrier dans sa
vigne.
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Le fils qui refuse, pendant un certain temps, d’obéir à l’ordre
paternel n’est pas condamné par le Christ ; mais il ne reçoit pas non
plus de compliment. Ceux qui jouent le rôle du premier fils, refusant
d’obéir au père, ne méritent aucune louange pour leur attitude. Il ne
faut pas considérer leur franchise comme une vertu. Transformée
par la vérité et rendue sainte, elle pourrait amener ces personnes à
témoigner courageusement pour leur Maître ; mais détournée de son
15.
Jean 6 :37