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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses
péchés ! Tous les jours ils me cherchent, ils veulent connaître mes
voies ; comme une nation qui aurait pratiqué la justice, et n’aurait
pas abandonné la loi de son Dieu, ils me demandent des arrêts de
justice, ils désirent l’approche de Dieu. Que nous sert de jeûner, si
tu ne le vois pas ? De mortifier notre âme, si tu n’y as point égard ?”
Versets 1-3.
Il est question ici de gens qui ont une haute profession de piété,
qui ont l’habitude de prier et qui prennent plaisir à des exercices
religieux. Néanmoins, il y a chez eux une lacune. Ils constatent que
leurs prières ne sont pas exaucées. Le ciel ne tient aucun compte
de leur ferveur et de leur zèle ; aussi est-ce sincèrement qu’ils de-
mandent au Seigneur pourquoi il ne leur répond pas. Ce n’est pas
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qu’il y ait négligence de la part de Dieu. La faute en est à eux. Alors
qu’ils professent la piété, ils ne portent pas des fruits à la gloire
de Dieu et leurs œuvres ne sont pas ce qu’elles devraient être. Ils
négligent des devoirs évidents. Tant qu’ils ne s’en acquittent pas,
l’exaucement de leurs prières ne peut tourner à la gloire de Dieu.
Lorsque des prières furent faites en faveur de sœur F., il y avait
confusion de sentiment. Quelques-uns étaient fanatiques et ne sui-
vaient que leurs impulsions. Ils étaient zélés, mais leur zèle n’était
pas éclairé. D’autres regardaient au miracle qui devait s’accomplir
et commençaient à triompher avant d’avoir remporté la victoire. On
était animé de l’esprit de Jéhu, lorsqu’il disait : “Viens avec moi, et
tu verras mon zèle pour l’Eternel.”
2 Rois 10 :16
. Au lieu de cette
assurance en eux-mêmes, ceux qui ont prié auraient dû présenter à
Dieu ce cas avec humilité, avec un cœur brisé et contrit.
Comment prier
Il m’a été montré qu’en cas de maladie, là où l’on peut prier
sans arrière-pensée, il faut remettre la chose entre les mains du
Seigneur avec une foi calme et non se laisser gagner par la fièvre de
l’excitation. Dieu seul connaît le passé du malade, comme il connaît
aussi son avenir. Celui qui sonde le cœur de tout homme sait si, une
fois rétabli, le malade glorifiera son nom ou s’il le déshonorera en
se détournant de la vérité. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de
demander à Dieu la guérison si telle est sa volonté, et de croire qu’il