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Prière pour les malades
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entend nos prières et en comprend les motifs. S’il voit que c’est pour
sa gloire, il nous exaucera. Mais insister pour obtenir la guérison
sans se soumettre à sa volonté, ce n’est pas bien.
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Dieu est toujours capable de tenir ses promesses et l’œuvre qu’il
confie à ses serviteurs, il peut l’accomplir par eux. Tout ce qu’il
promet, il le fera pour quiconque se conforme à ses paroles. Mais
ses grandes et précieuses promesses ne peuvent se réaliser pour ceux
qui ne lui obéissent pas en tous points.
Tout ce que l’on peut faire en priant pour les malades, c’est de
supplier le Seigneur en leur faveur et de les remettre avec une entière
confiance entre ses mains. Si nous gardons de l’iniquité dans notre
cœur, le Seigneur ne nous exaucera pas. Il peut faire ce que bon lui
semble de ce qui lui appartient. Il se glorifiera en opérant en ceux et
par ceux qui le suivent en toutes choses. On reconnaîtra alors qu’il
est l’Eternel et que leurs œuvres sont faites en Dieu. “Si quel qu’un
me sert, le Père l’honorera.”
Jean 12 :26
. Quand nous allons à lui,
prions-le de nous faire comprendre quel est son dessein afin que
nous puissions nous y conformer et que nos désirs et nos intérêts
soient absorbés dans les siens. Il faut montrer que nous acceptons sa
volonté et ne pas le prier de faire la nôtre. Il nous est avantageux que
Dieu n’exauce pas toujours nos prières au moment et de la manière
que nous le désirons. Il fera plus et mieux pour nous que d’accomplir
tous nos désirs, car notre sagesse n’est que folie.
Nous nous sommes agenouillés auprès du lit de malades d’âges
divers et nous avons eu la conviction qu’ils avaient été arrachés à
la mort en réponse à nos ferventes prières. Dans ces prières, nous
avons cru devoir être formels et nous sentions que, si nous avions
la foi, nous ne devions demander rien de moins que la vie. Nous
n’osions pas ajouter : “Si c’est pour la gloire de Dieu,” de peur que
notre requête eût une apparence de doute. Nous avons suivi avec le
plus vif intérêt ceux qui nous avaient été en quelque sorte ramenés
d’entre les morts. Nous en avons vu, surtout parmi les jeunes, qui,
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une fois guéris, se sont détournés de Dieu, ont mené une vie dissolue
et sont devenus un sujet de tristesse et d’angoisse pour leurs parents
et leurs amis ainsi que de confusion pour ceux qui avaient intercédé
en leur faveur. Ils n’ont pas vécu pour l’honneur et la gloire de Dieu.
* . 16 Tém. Vol. 1