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Chapitre 43 — Le zèle du chrétien
Il y a un zèle tapageur, sans but déterminé, un zèle qui ne procède
pas de la connaissance, qui est aveugle dans l’action et n’aboutit qu’à
détruire. Ce n’est pas un zèle chrétien. Le vrai zèle émane de nos
principes et n’est pas intermittent. Il est profond et puissant, il engage
l’être tout entier, éveille le sens moral. Le salut des âmes et les
intérêts du royaume de Dieu sont de la plus haute importance. Quel
autre objet pourrions-nous considérer avec plus de sérieux ? Il y va de
la destinée éternelle, du bonheur ou du malheur des hommes. Le zèle
chrétien ne consiste pas seulement en paroles mais en sentiments et
en actes vigoureux et efficaces. Toutefois, ce zèle ne nous pousse
pas à agir pour être vus des hommes. L’humilité le caractérise, il
nous incite à prier et à être fidèles dans l’accomplissement de nos
devoirs domestiques. L’amabilité, la bienveillance, la compassion,
l’amour, manifestés au sein de la famille, en seront les fruits...
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Combien peu de chrétiens comprennent la valeur des âmes !
Combien peu sont disposés à se sacrifier pour en amener d’autres à
la connaissance du Christ ! On parle beaucoup de l’amour qu’on a
pour les âmes qui périssent, mais en parler coûte peu. Ce qu’il nous
faut, c’est un zèle chrétien, un zèle qui se manifeste par des œuvres.
Chacun doit travailler à sa propre conversion afin que, possédant
Jésus dans son cœur, il confesse son nom autour de lui. Si nous
avons le Christ en nous, nous ne pourrons pas plus nous empêcher
de le confesser que les chutes du Niagara ne pourraient s’empêcher
de couler.
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Testimonies for the Church 2 :200-215, 1869
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