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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
consécration au Seigneur et à exercer une influence sur les autres
afin de les amener à quitter le péché, le plaisir et la folie de ce monde
pour s’engager sur le chemin étroit que le Seigneur a préparé pour
ses rachetés.
Abandonne-toi entièrement entre les mains de Dieu ; ne garde
rien pour toi-même afin d’obtenir la paix qui
surpasse toute intelli-
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gence. Tu ne peux recevoir la sève du cep divin que si tu es attaché
à lui, sinon tu es un sarment desséché, tu ne sens pas la nécessité
d’être purifié et sanctifié. Tu devrais éprouver ardemment le désir de
recevoir le Saint-Esprit et prier avec ferveur pour qu’il te pénètre.
Tu ne peux recevoir la bénédiction du Seigneur sans la rechercher.
Si tu emploies les moyens qui sont à ta portée, tu croîtras dans la
grâce et tu atteindras un niveau de vie spirituelle plus élevé.
Ce n’est pas naturel pour toi d’aimer les choses spirituelles ;
mais tu peux acquérir cet amour en exerçant ton esprit et les forces
intimes de ton être. Ce dont tu as besoin, c’est de la faculté d’agir.
La véritable éducation, c’est d’apprendre à employer nos facultés
afin d’arriver à des résultats positifs. Pourquoi la religion retient-elle
si peu notre attention alors que le monde exerce son attraction sur
notre être tout entier ? C’est parce que toutes nos forces sont tendues
dans la direction du monde. Nous nous sommes entraînés à mettre
toute notre ardeur et toutes nos énergies dans les affaires de cette
terre, si bien qu’il est maintenant facile à notre esprit de prendre ce
chemin. C’est pourquoi les chrétiens trouvent la vie religieuse si
difficile et la vie du monde si aisée, car toutes nos facultés ont été
dirigées dans ce sens. La vie religieuse, pour nous, consiste surtout
à reconnaître les vérités de la Parole de Dieu, et non à les vivre dans
l’existence quotidienne.
La culture des pensées pieuses et des sentiments religieux ne
fait pas partie de l’éducation, alors que tout notre être devrait être
influencé par elle. Il nous faut acquérir
l’habitude
de faire le bien.
On le fait généralement par intermittence, quand les circonstances
sont favorables, mais notre esprit n’est pas naturellement incliné vers
les réalités d’en haut.
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