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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
de joies obtenues en Jésus-Christ. Le simple récit de nos expériences
communique la lumière, la force, la sagesse qui aideront nos frères
à progresser dans la vie divine. Quand nous nous assemblons pour
louer Dieu, il ne faut pas que cela soit sans intérêt et sans profit pour
ceux qui aiment les réalités célestes.
[312]
Les reunions de Jésus
Jésus, le céleste Maître, ne s’est pas tenu à l’écart des enfants des
hommes, mais, pour leur plus grand bien, il vint sur la terre afin que la
pureté et la sainteté de sa vie fassent briller sur leur sentier la lumière
qui leur montrerait le chemin du ciel. Le Rédempteur cherchait à
rendre ses leçons claires et simples, afin que chacun les comprît.
D’habitude, il s’adressait aux foules en plein air. Aucun édifice
n’aurait d’ailleurs pu contenir les multitudes qui le suivaient. Mais
c’est pour d’autres raisons qu’il choisissait les collines ou le rivage de
la mer pour y enseigner. De là, il avait vue sur la campagne et pouvait
se servir des scènes et des objets familiers à ses humbles auditeurs
pour illustrer les vérités essentielles qu’il leur révélait. Les œuvres
de Dieu telles qu’elles se voient dans la nature étaient intimement
mêlées à son enseignement. Les oiseaux qui chantaient sans se
soucier du lendemain, les fleurs qui resplendissaient de beauté dans
la vallée, les nénuphars immaculés qui reposaient sur les eaux du lac,
les arbres feuillus, les guérêts, les blés ondoyant sous la brise, les
terrains incultes, l’arbre sans fruit, les collines éternelles, le murmure
des ruisseaux, le soleil couchant qui embrasait et empourprait le ciel,
tout cela servait d’illustrations à la vérité divine que Jésus voulait
faire pénétrer dans le cœur de ses auditeurs. Le Maître mettait en
relation les œuvres de Dieu dans le ciel et sur la terre avec les paroles
de vie, afin que plus tard, lorsque les hommes s’émerveilleraient aux
beautés de la nature, ils puissent retrouver dans leur mémoire les
leçons qu’il voulait y graver.
Le Christ s’efforçait sans cesse de rendre son enseignement
attrayant. Il savait aussi qu’une foule fatiguée et affamée ne pouvait
retirer aucun bénéfice spirituel de ses exhortations ; c’est pourquoi il
n’oubliait pas les besoins du corps. A une certaine occasion, il opéra
[313]
un miracle et nourrit cinq mille hommes rassemblés pour entendre
les paroles de vie qui tombaient de ses lèvres. Jésus contemplait les