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Chapitre 70 — Ne pas mépriser la censure
L’apôtre Paul dit clairement que les expériences des Israélites
dans le désert nous ont été rapportées “pour notre instruction, à
nous qui sommes parvenus à la fin des siècles”.
1 Corinthiens
10 :11
. Nous ne pensons pas que les risques que nous courons soient
moindres que ceux des Hébreux, au contraire. Nous serons tentés
d’être jaloux de nos frères et de murmurer contre eux ; il y aura aussi
des révoltes ouvertes, comme il y en eut dans le peuple d’Israël.
Il existera toujours une tendance à se rebeller contre ceux qui dé-
noncent au peuple de Dieu ses péchés et ses erreurs. Faut-il alors
que ceux-ci se taisent ? Si c’était le cas, notre situation ne serait pas
meilleure que celle des nombreuses dénominations où l’on a peur de
toucher du doigt les erreurs et les péchés répandus parmi les fidèles.
Ceux que Dieu a choisis pour être des ministres de justice ont la
responsabilité solennelle de dénoncer les péchés du peuple de Dieu.
Paul recommandait à Tite : “Dis ces choses, exhorte et reprends,
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avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise.”
Tite 2 :15
. Il
existe toujours des gens pour mépriser celui qui ose stigmatiser le
péché, mais il y a des circonstances où celui-ci doit être dénoncé.
Paul conseille à Tite de reprendre sévèrement une certaine catégorie
de fidèles afin qu’ils aient une foi solide. Des hommes et des femmes
qui, avec leurs divers tempéraments, s’assemblent pour faire partie
de l’église, ont évidemment des traits de caractère particuliers et des
défauts. Si ces défauts s’affirment, il sera nécessaire de dénoncer les
fautes qui en résulteront. Si donc ceux qui occupent des postes de
confiance ne censuraient et ne reprenaient jamais personne, on se
trouverait bientôt dans une situation difficile qui déshonorerait Dieu.
Mais comment les reproches doivent-ils être adressés ? Ecoutons la
réponse de l’apôtre : “Avec toute douceur et en instruisant.”
2 Timo-
thée 4 :2
. Il faut rappeler les principes à ceux qui les transgressent
et ne jamais considérer avec indifférence les erreurs du peuple de
Dieu.
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