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Ne pas mépriser la censure
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Il y aura toujours des hommes et des femmes qui mépriseront
les reproches et s’élèveront contre eux, car il n’est pas agréable
d’entendre parler de ses torts. Dans presque chaque cas où la répré-
hension est nécessaire, il y aura des gens à qui échappera entièrement
le fait que l’Esprit du Seigneur a été attristé et que la cause de Dieu
a été couverte d’opprobre. Ces gens s’apitoieront sur le sort de ceux
qui ont mérité d’être repris, parce que les sentiments intimes ont
été froissés. Mais il s’agit d’une sympathie non sanctifiée et qui fait
partager aux sympathisants la culpabilité en question. Neuf fois sur
dix, si la personne dont la conduite a été censurée avait été laissée
dans le sentiment de ses torts, elle serait arrivée à les apercevoir et
aurait pu s’en corriger. Mais des gens au caractère non sanctifié se
sont interposés ; ils ont mal interprété les intentions de l’auteur de la
censure et la nature même de cette censure. En sympathisant avec
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le coupable, ils l’amènent à croire qu’il a été en réalité abusé, et
ainsi il se révolte contre celui qui n’a pas accompli son devoir. Ceux
qui, fidèlement, s’acquittent de la tâche désagréable qui consiste
à dénoncer au peuple de Dieu ses péchés parce qu’ils sentent leur
responsabilité à cet égard recevront la bénédiction du Seigneur. Dieu
exige de ses serviteurs qu’ils soient toujours ponctuels dans l’accom-
plissement de sa volonté. L’apôtre écrit à Timothée en lui parlant des
devoirs de sa charge : “Prêche la parole, insiste en toute occasion,
favorable ou non,reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et
en instruisant.”
2 Timothée 4 :2
.
Les Hébreux n’étaient pas disposés à obéir aux ordres et à respec-
ter les interdictions du Seigneur. Ils voulaient tout simplement suivre
leur propre voie, aller où les conduisait leur propre volonté et n’être
soumis qu’au contrôle de leur jugement personnel. S’ils avaient pu
agir à leur guise, ils ne se seraient jamais plaints de Moïse ; mais ils
supportaient mal la contrainte.
Unite dans l’action et la façon de juger
Dieu voudrait que son peuple soit discipliné, uni dans l’action
et dans la façon de comprendre les choses et de juger. Mais pour en
arriver là, il y a beaucoup à faire. Le cœur charnel doit être subjugué
et transformé. Dieu veut que l’Eglise rende toujours un témoignage
vivant. Il sera nécessaire de reprendre et d’exhorter et dans certains