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Dîmes et offrandes
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dans la grande œuvre qui consiste à faire retentir dans le monde le
message d’avertissement. Si chaque membre de l’Eglise adoptait
ce système, le trésor serait plein et personne ne serait appauvri. Cet
investissement de nos biens nous unirait davantage à la cause de
la vérité présente. Nous amasserions ainsi “pour l’avenir un trésor
placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable”.
1
Timothée 6 :19
.
Au fur et à mesure que les serviteurs persévérants du Seigneur
comprennent que leur libéralité accroît leur amour pour Dieu et
leurs semblables, et que leur effort personnel élargit le cercle de leur
utilité, ils voient quelle grande bénédiction réside dans leur collabo-
ration avec le Christ. Les chrétiens, en général, refusent de répondre
aux exigences de Dieu leur demandant de donner une part de leurs
biens pour soutenir la lutte engagée contre les ténèbres morales qui
submergent le monde. Jamais l’œuvre de Dieu n’avancera vraiment
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si les disciples du Christ ne se jettent entièrement dans la bataille.
Chaque membre de l’Eglise devrait sentir que la vérité à laquelle
il croit est une réalité et que lui-même doit être un propagateur désin-
téressé de cette vérité. Certains riches murmurent parce que l’œuvre
de Dieu fait des progrès et a davantage besoin de fonds. Ils craignent
que cela ne s’arrête jamais et qu’il y ait toujours de nouveaux besoins
et de nouvelles demandes. A de telles personnes nous dirons notre
espoir de voir la cause de Dieu prendre tant d’extension qu’il y aura
en effet toujours de nouvelles occasions, des appels plus fréquents
et plus urgents.
Si le plan de “générosité systématique”
avait été adopté par
tous, il y aurait toujours assez d’argent, car celui-ci affluerait en
un courant constant, grâce à la libéralité de chacun. Cette dernière
fait partie de la religion de l’Evangile. Si nous considérons le prix
infini payé pour notre rédemption, nous comprendrons la nécessité
impérieuse de consacrer notre argent, ainsi que toutes nos facultés,
à l’œuvre du Seigneur.
Nous aurons une dette à régler avec le Maître quand il nous dira :
“Rends compte de ton administration.”
Luc 16 :2
. Si les hommes
préfèrent ne pas écouter les appels divins et retenir égoïstement tout
ce que Dieu leur donne, le Seigneur n’en continuera pas moins à
1. Voir note page 379.