Dîmes et offrandes
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que l’Eternel, ton Dieu, lui aura accordées.”
Deutéronome 16 :16,
17
. Pas moins du tiers des revenus était ainsi consacré à des buts
religieux.
Chaque fois que le peuple de Dieu, à quelque période que ce
soit de l’histoire du monde, a joyeusement et volontiers appliqué
ce plan de générosité dans les dons et les offrandes, il a bénéficié
de la promesse selon laquelle ses travaux seraient couronnés par la
prospérité, dans la mesure même de son obéissance. Lorsque les
chrétiens ont ainsi reconnu les exigences de Dieu et s’y sont soumis,
leurs greniers ont été abondamment remplis. Mais lorsqu’ils ont
dérobé Dieu dans les dîmes et les offrandes, ils ont été amenés à
constater qu’ils s’étaient aussi frustrés dans la même proportion, car
Dieu limitait ses bénédictions dans la mesure où ils limitaient leurs
dons.
La dime est-elle un fardeau?
Certaines personnes penseront que la dîme était une des lois
rigoureuses qui régissaient les Hébreux. Mais cela n’était pas un far-
deau pour un cœur aimant Dieu. C’était seulement lorsque la nature
égoïste se durcissait en retenant la part de Dieu que les hommes per-
daient de vue les réalités éternelles et estimaient les trésors terrestres
plus que les âmes. Mais il y a, pour le peuple de Dieu des derniers
jours, des nécessités plus urgentes que pour Israël. Une œuvre im-
mense reste à accomplir dans un temps très limité. Dieu n’a jamais
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voulu que le plan concernant la dîme soit laissé de côté par ses en-
fants ; au contraire, il désire que l’esprit de sacrifice augmente afin
que son œuvre soit achevée.
Si les offrandes doivent être apportées suivant une règle bien
établie, par contre aucune contrainte ne doit être exercée : ce sont
des offrandes volontaires que Dieu veut. La véritable générosité
chrétienne a comme source l’amour reconnaissant. L’amour que
nous manifestons envers le Christ ne peut exister sans l’amour pour
ceux en faveur desquels il est venu dans le monde. L’amour du Christ
doit être un principe qui domine l’être tout entier, contrôlant les
émotions et dirigeant les énergies, faisant éclore la chaude sympathie
et le dévouement sans réserve qui peuvent exister dans le cœur
humain. Lorsque tel est le cas, il ne sera plus nécessaire de prononcer