Page 352 - T

Basic HTML Version

348
Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
Pour le bien de l’homme
Le plan de Dieu concernant les offrandes n’est un fardeau pour
personne. “Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, dit
saint Paul, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux églises
de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine,
mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on
n’attende pas à mon arrivée pour recueillir les dons.”
1 Corinthiens
16 :1, 2
. Les pauvres ne sont pas exclus du privilège de donner. Aussi
bien que les riches, ils peuvent avoir une part dans cette œuvre. La
leçon du Christ à propos des deux pites de la veuve nous prouve que
la plus petite offrande du pauvre, si elle est faite de bon cœur, est
aussi acceptable que les plus larges libéralités du riche.
Dans les balances célestes, les offrandes du pauvre ne sont pas
évaluées d’après l’importance du don, mais selon l’amour qui pousse
au sacrifice. Les promesses de Jésus seront réalisées pour le pauvre
qui n’a donné qu’une petite somme, mais qui l’a offerte volontiers,
aussi bien que pour le riche, qui donne de son superflu. Le pauvre
fait véritablement un sacrifice ; il se prive, alors que le riche donne
de son abondance et n’en éprouve aucune gêne.. C’est pourquoi
l’offrande du pauvre a un caractère sacré que n’a pas celle du riche.
La providence de Dieu a tracé le plan des offrandes pour le bien de
l’homme et ce plan est toujours valable. Si les serviteurs de Dieu le
suivent, ils seront tous des ouvriers actifs dans la vigne du Seigneur.
Ceux qui privent le trésor de Dieu et entassent des richesses
afin de les réserver à leurs enfants font courir à ceux-ci un grand
danger sur le plan spirituel. Ils font de leurs richesses un rocher de
scandale pour eux-mêmes aussi bien que pour leurs enfants, dont
elles causeront peut-être la perte. Beaucoup de gens commettent
une grave erreur en faisant des économies et en se privant ainsi, eux
[436]
et les autres, des bienfaits qui retomberaient sur eux s’ils faisaient
un usage convenable des moyens que Dieu leur a prêtés et qui
les rendent seulement ainsi égoïstes et cupides. Négligeant leurs
véritables intérêts, ils entravent leur croissance spirituelle pour le
seul plaisir d’accumuler de l’argent dont ils ne se servent même
pas. Ils laissent ainsi à leurs enfants un héritage qui neuf fois sur
dix est une plus grande malédiction pour leurs héritiers qu’elle n’en
a été pour eux. Les enfants mettant toute leur confiance dans les