Dîmes et offrandes
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biens de leurs parents ne réussissent souvent pas dans cette vie et
généralement se conduisent de telle manière que la vie éternelle leur
échappe aussi.
Le meilleur legs, c’est d’apprendre à ses enfants à faire un travail
utile et de leur donner l’exemple d’une vie caractérisée par la géné-
rosité. Une telle vie fera comprendre la véritable valeur de l’argent,
qui ne doit être apprécié que pour le bien qu’il peut procurer en nous
aidant à faire face à nos propres besoins, ainsi qu’à ceux de nos
semblables, et surtout à l’avancement de la cause de Dieu.
Responsabilite des pauvres
Certaines personnes sont désireuses de donner selon leurs
moyens et pensent que Dieu ne leur réclame pas davantage, puis-
qu’elles n’ont pas beaucoup d’argent. Elles ne disposent pas de
revenus suffisants pour pouvoir épargner après avoir subvenu aux
besoins de leur famille. Mais bien des personnes de cette catégorie
devraient se poser la question suivante : Est-ce que je donne en rap-
port avec ce que je pourrais posséder ? Dieu veut que les énergies
de leur corps et de leur esprit soient mises en œuvre. Certaines per-
sonnes n’ont pas tiré le meilleur parti des capacités que Dieu leur
a données. Le travail a été assigné à l’homme, à cause du péché
qui l’a rendu nécessaire. Le bien-être physique, mental et moral de
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l’homme exige que l’on se livre à un travail utile. “Ayez du zèle, et
non de la paresse” (
Romains 12 :11
), telle est l’injonction de l’apôtre
Paul.
Personne, riche ou pauvre, ne peut glorifier Dieu par une vie
d’indolence. Tout le capital que beaucoup de pauvres possèdent
consiste dans le temps et la force physique qu’ils gaspillent souvent
par l’amour de leurs aises et une insouciante indolence, de telle sorte
qu’ils n’ont rien à apporter au Seigneur dans les dîmes et les of-
frandes. Si certains chrétiens manquent de sagesse dans le rendement
de leur travail et l’usage judicieux de leurs forces physiques et men-
tales, ils devraient avoir l’humilité d’esprit d’accepter les conseils
de leurs frères, qui peuvent juger mieux qu’eux et leur signaler leurs
déficiences. Ils sont nombreux ceux qui se contentent de ne rien
pouvoir faire pour le bien de leurs semblables et l’avancement de
la cause de Dieu, et qui pourraient en réalité faire davantage s’ils le