Page 354 - T

Basic HTML Version

350
Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
voulaient. Ils sont responsables de leur capital de forces physiques
aussi bien que le riche de son capital en argent.
Certains de ceux qui devraient apporter de l’argent au trésor
divin devront au contraire en recevoir de ce dernier. Mais ils peuvent
améliorer leur condition par un emploi judicieux de leur temps.
Qu’ils cessent de s’engager dans des spéculations pour se procurer
de l’argent plus facilement que par un travail patient et persévérant.
Si ceux dont la vie n’est pas un succès voulaient se laisser instruire,
ils pourraient s’entraîner eux-mêmes à des habitudes de renoncement
et de stricte économie, et ils auraient la satisfaction de donner au lieu
de recevoir. Il y a beaucoup de serviteurs paresseux. S’ils faisaient
ce qui est en leur pouvoir, ils connaîtraient une si grande bénédiction
en aidant les autres qu’ils comprendraient vraiment ce que veut dire
cette parole : “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.”
[438]
La générosité bien dirigée agit sur les énergies mentales et mo-
rales des hommes et les pousse à une action salutaire, qui consiste
à s’intéresser efficacement à ceux qui sont dans le dénuement et
aux progrès de l’œuvre de Dieu. Si ceux qui en ont les moyens
pouvaient comprendre qu’ils sont responsables devant Dieu pour
chaque somme, même minime, qu’ils dépensent, ils verraient qu’ils
ont moins de besoins qu’ils ne le croient. Si leur conscience était
éveillée, elle leur montrerait qu’ils ont tort de céder à leur appétit,
à leur orgueil, à leur vanité, à leur amour des plaisirs et elle leur
reprocherait le gaspillage de l’argent que le Seigneur leur a donné
et qui aurait dû être consacré à sa cause. Ceux qui dilapident leurs
biens auront des comptes à rendre à leur Maître.
A vous maintenant, riches...
Si les chrétiens consacraient une plus petite partie de leur argent
à leurs toilettes et à l’embellissement de leur maison, s’ils l’em-
ployaient moins à garnir leurs tables d’aliments qui détruisent la
santé, ils pourraient être plus généreux dans leurs offrandes pour le
trésor de Dieu. Ils imiteraient ainsi leur Rédempteur, qui a laissé le
ciel, ses richesses et sa gloire, et s’est fait pauvre pour notre salut,
afin que nous acquerrions les richesses éternelles. Si nous sommes
trop pauvres pour rendre fidèlement à Dieu les dîmes et les offrandes
qu’il réclame, nous sommes certainement trop pauvres aussi pour