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Dîmes et offrandes
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étions moitié moins nombreux, mais que tous soient des ouvriers
consacrés, nous aurions une puissance qui ferait trembler le monde.
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A ces ouvriers actifs, le Christ a fait cette promesse : “Voici, je suis
avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.”
Matthieu 28 :20
.
Par tout le monde...
Il peut se faire que nous rencontrions l’opposition qui a pour
origine les mobiles égoïstes, la bigoterie et les préjugés ; mais avec
un courage indomptable et une foi vivante, nous devons semer le
long des eaux. Les suppôts de Satan sont redoutables, mais il nous
faut les affronter et combattre. Nos efforts ne doivent pas être limités
à notre propre pays. Le champ, c’est le monde, où la moisson est
mûre. Le Christ ordonna à ses disciples au moment même où il
allait monter au ciel : “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne
nouvelle à toute la création.”
Marc 16 :15
.
Nous avons beaucoup souffert de voir quelques-uns de nos pré-
dicateurs aller çà et là, d’église en église, se mettant apparemment
au travail, mais n’ayant presque rien à présenter comme résultat de
leurs efforts. Le champ, c’est le monde. Il faut qu’ils s’adressent
aux incroyants et travaillent à convertir les âmes à la vérité. Nous
conseillons à nos frères et à nos sœurs de considérer l’exemple
d’Abraham, montant sur le mont Morija pour offrir son fils, selon
l’ordre de Dieu. C’est cela, l’obéissance et le sacrifice. Moïse vi-
vait à la cour du roi, et il pouvait espérer la couronne. Mais il ne
succomba pas à cette tentation, “il refusa d’être appelé fils de la
fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu
que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’op-
probre du Christ comme une richesse plus grande que les trésors de
l’Egypte”.
Hébreux 11 :24, 26
.
Les apôtres n’ont pas estimé leur vie à un grand prix : ils se
sont réjouis d’être considérés comme dignes de souffrir l’opprobre
pour le nom du Christ. Paul et Silas acceptèrent de tout perdre. Ils
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furent flagellés et jetés rudement sur la froide pierre d’un cachot,
dans une position pénible, leurs pieds retenus par de lourdes chaînes.
L’oreille du geôlier entendit-elle leurs plaintes ? Non, du fond de
la prison, leurs voix rompirent le silence de minuit et s’élevèrent
en chants de joie et de reconnaissance. Le courage de ces disciples