Sainteté des commandements de Dieu
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pour vous, l’observation de la loi de Dieu est affaire de convenances ;
vous obéissez selon que votre travail ou vos inclinations vous le
commandent. Ce n’est pas là honorer le sabbat comme une institution
sacrée. Vous attristez ainsi l’Esprit de Dieu et vous déshonorez votre
Rédempteur.
Dieu n’accepte pas une obeissance partielle
Une obéissance partielle du commandement du sabbat n’est
pas acceptée par le Seigneur. Elle a un effet plus déplorable sur les
pécheurs que si vous ne faisiez pas profession d’observer le septième
jour. Ceux-ci s’aperçoivent que votre vie contredit votre croyance,
et ils perdent confiance dans le christianisme. Le Seigneur veut bien
dire ce qu’il dit, et l’homme ne peut mettre de côté impunément
ses commandements. L’exemple d’Adam et d’Eve en Eden devrait
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suffire pour nous avertir du danger que l’on court en désobéissant à
la loi divine. Le péché commis par nos premiers parents en écoutant
les tentations spécieuses de l’ennemi amena une foule de maux dans
le monde, et obligea le Fils de Dieu à quitter les cours célestes pour
venir occuper une humble place ici-bas. Ceux-là mêmes qu’il était
venu sauver l’ont insulté, rejeté, crucifié. Quel prix infini a coûté
la désobéissance du jardin d’Eden ! La Majesté du ciel fut sacrifiée
pour sauver l’homme du châtiment mérité par son crime.
Le Seigneur ne prendra pas plus à la légère aujourd’hui la trans-
gression de sa loi que lorsqu’il prononça sa sentence contre Adam.
Le Sauveur du monde élève la voix pour protester contre ceux qui
considèrent les commandements divins avec indifférence. Il dit :
“Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements,
et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus
petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui
enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume
des cieux.”
Matthieu 5 :19
. Nos vies témoignent pour ou contre la
vérité. Si vos œuvres semblent justifier de son péché le transgres-
seur, si votre influence le conduit à violer les commandements de
Dieu, alors non seulement vous êtes vous-même coupable, mais vous
portez à un certain degré la responsabilité des erreurs des autres.
Au début même du quatrième précepte, Dieu dit : “Souviens-toi”,
sachant que l’homme, au milieu de ses soucis et de ses perplexi-