456
Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
tés, serait tenté de s’excuser en ne se conformant pas à toutes les
exigences de la loi, ou, dans la fièvre des affaires, d’oublier l’im-
portance du commandement. “Tu travailleras six jours, et tu feras
tout ton ouvrage” (
Exode 20 :9
), l’ouvrage de chaque jour, pour ton
[571]
profit, pour ton plaisir. Ces paroles ne sauraient être plus explicites ;
elles ne peuvent être mal comprises.
Frère K., comment osez-vous transgresser un commandement
si solennel et si important ? Le Seigneur aurait-il fait une exception
pour vous ? Vous a-t-il dispensé d’obéir à la loi qu’il a donnée au
monde ? Vos transgressions seraientelles omises dans le livre du ciel ?
Excusera-t-il votre désobéissance lorsque les nations comparaîtront
devant lui au jour du jugement ? Ne vous trompez pas vous-même
en pensant que votre péché ne recevra pas son châtiment. Votre
transgression sera punie par la verge, parce que vous avez reçu la
lumière et que vous avez fait le contraire de ce que celle-ci vous
indiquait. “Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son Maître,
n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand
nombre de coups.”
Luc 12 :47
.
Dieu a donné à l’homme six jours pendant lesquels il peut faire
tout son travail ; mais il réclame pour lui-même un jour, celui qu’il a
mis à part et sanctifié. Il l’a donné à l’homme pour qu’il se repose
de ses travaux et se consacre à l’adoration et à l’amélioration de
sa condition spirituelle. Quel outrage flagrant à la divinité que de
s’approprier pour l’employer à son profit un jour que Jéhovah a
sanctifié ! Y a-t-il une présomption plus grossière pour un homme
mortel que de vouloir faire un compromis avec le Tout-Puissant afin
de protéger ses pauvres intérêts temporels ? C’est aussi terrible de
transgresser la loi en s’occupant de ses affaires le jour du sabbat
que de le rejeter tout à fait ; car c’est faire du commandement du
Seigneur une affaire de convenance. “Moi, l’Eternel, ton Dieu, je
suis un Dieu jaloux”, telle est la déclaration qui retentit au milieu des
tonnerres du Sinaï. Aucune désobéissance partielle, aucun partage
n’est accepté par celui qui a dit que l’iniquité des pères retombera
sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de
[572]
ceux qui le haïssent, et qui fera miséricorde jusqu’à la millième
génération à ceux qui l’aiment et qui gardent ses commandements.
Ce n’est pas une petite affaire que de voler son voisin, et grande
est la flétrissure attachée à celui qui est reconnu coupable d’un tel