Sainteté des commandements de Dieu
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forfait. Cependant, tel qui considérerait comme déshonorant de voler
son semblable dérobe effrontément son Père céleste du temps béni
et mis à part pour un but spirituel.
Mon cher frère, vos œuvres sont en désaccord avec la foi que
vous professez, et votre seule excuse est une pauvre justification de
vos convenances. Les serviteurs de Dieu des temps passés ont été
appelés à sacrifier leurs vies pour défendre leur foi. Votre manière
d’agir est loin de s’harmoniser avec celle des chrétiens qui souffrirent
le martyre, qui endurèrent la faim et la soif, la torture et la mort plutôt
que de renoncer à leur religion ou de violer les principes de la vérité.
Foi et obeissance
Il est écrit : “Que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a
pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?”
Jacques 2 :14
. Chaque
fois que vous travaillez le jour du sabbat, vous reniez virtuellement
votre foi. Les saintes Ecritures nous enseignent que la foi sans les
œuvres est morte, et que le témoignage rendu par la vie d’un homme
proclame au monde si oui ou non il est fidèle à la foi qu’il professe.
Votre conduite fait baisser la loi de Dieu dans l’estime de vos amis
mondains. Cela revient à leur dire : “Il est permis d’obéir ou de
ne pas obéir aux commandements. Je crois que la loi de Dieu est,
d’une certaine manière, obligatoire pour l’homme ; mais, après tout,
le Seigneur ne tient pas à une stricte obéissance à ses préceptes, et il
ne traite pas avec sévérité une transgression occasionnelle.”
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Beaucoup s’excusent de violer le sabbat en se référant à votre
exemple. Ils prétendent que si un homme respectable, qui croit
que le septième jour est le sabbat, peut travailler ce jour-là quand
les circonstances semblent l’exiger, sans doute peuvent-ils faire de
même sans être condamnés. Beaucoup d’âmes s’élèveront contre
vous au jour du jugement et présenteront votre influence comme une
excuse d’avoir violé la loi de Dieu. Bien que ce raisonnement ne
justifie pas leur péché, ce sera contre vous quelque chose de terrible.
Dieu a parlé ; il veut que l’homme lui obéisse. Il ne demande
pas qu’il le fasse quand cela l’arrange. Le Seigneur de gloire n’a
pas consulté ses convenances ou son plaisir lorsqu’il a quitté son
haut commandement dans les cieux pour devenir un homme de
souffrance, acceptant l’ignominie et la mort pour délivrer l’homme