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Dyspepsie mentale
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et vos inclinations vous ont dominée et ont été vos maîtres au lieu
d’être vos serviteurs. Il en est résulté une perte de forces physiques
et mentales.
Pendant des années votre esprit a été comme un ruisseau qui
murmure, presque rempli de cailloux et de mauvaises herbes, dont
les eaux se perdent. Si vos facultés avaient été occupées à des choses
importantes, vous ne seriez pas l’invalide que vous êtes aujourd’hui.
Vous vous imaginez qu’on doit avoir de l’indulgence pour vos ca-
prices et votre goût excessif de la lecture. J’ai vu que votre lampe
brûlait encore à minuit dans votre chambre, alors que vous étiez
penchée sur quelque récit passionnant, stimulant votre cerveau déjà
surexcité. Cette manière d’agir vous a affaiblie physiquement, men-
talement et moralement. L’irrégularité a
créé le désordre dans votre
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maison, et, si cela devait se prolonger, votre esprit sombrerait dans
la folie. Vous avez abusé du temps de grâce qui vous était accordé,
vous avez gaspillé le temps que Dieu vous avait donné.
Les resultats d’une mauvaise lecture
Le Seigneur vous donne des talents pour que vous en fassiez un
bon usage, et non pour en abuser. L’instruction consiste à entraîner
les facultés physiques, intellectuelles et morales à mieux s’acquitter
de tous les devoirs de la vie. De mauvaises lectures nous donnent
une fausse instruction. La puissance d’endurance, les forces et les
activités du cerveau peuvent être diminuées ou augmentées selon
la manière dont on les emploie. Vous avez une décision à prendre
au sujet de vos lectures. Enlevez ces livres de votre maison ; n’ayez
pas devant vous la tentation de corrompre votre imagination, de
déséquilibrer votre système nerveux, et de causer la perte de vos
enfants. Par vos nombreuses lectures vous vous rendez inapte à
accomplir vos devoirs d’épouse et de mère, et, en fait, vous vous
disqualifiez pour faire le bien où que ce soit.
Vous n’étudiez pas la Bible comme vous devriez le faire ; c’est
pourquoi vous n’êtes pas assagie par les Ecritures, ni accomplie pour
toute bonne œuvre. Les lectures légères fascinent l’esprit et rendent
la Parole de Dieu sans intérêt. Vous cherchez à faire croire aux
autres que vous êtes familière avec les Ecritures ; mais ce n’est pas le
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