Page 539 - T

Basic HTML Version

Dans le dédale du scepticisme
535
en parfaite harmonie. La fausse science se rend indépendante de
Dieu. C’est une ignorance prétentieuse. Sa puissance illusoire en
a captivé et asservi un grand nombre ; ils ont préféré les ténèbres
à la lumière. Ils se sont rangés du côté de l’incrédulité, comme si
c’était une vertu et la caractéristique d’un grand esprit que de douter,
alors que c’est la marque d’un esprit trop faible et trop étriqué pour
reconnaître Dieu dans ses œuvres. Ils ne comprendraient pas les
mystères de la Providence, dussent-ils employer à cet effet toutes
leurs facultés leur vie durant. Et parce que les œuvres de Dieu ne
peuvent être expliquées par des esprits bornés, Satan emploie ses
sophismes pour les attirer dans les filets de
l’incrédulité. Si ceux
[674]
qui doutent consentaient à s’approcher de Dieu, ses desseins seraient
clairs à leur intelligence.
C’est spirituellement qu’on discerne les choses spirituelles. L’es-
prit charnel ne peut comprendre ces mystères. Si les discuteurs et
les douteurs continuent à suivre le grand séducteur, les impressions
et les convictions de l’Esprit de Dieu diminueront de plus en plus,
les suggestions de Satan seront plus fréquentes, jusqu’à ce qu’ils
soient entièrement sous son contrôle. Alors la sagesse de Dieu sera
une folie pour ces égarés, et ce que Dieu regarde comme une folie
sera pour eux la suprême sagesse.
L’un des grands maux qui aient accompagné la recherche de
la connaissance, les investigations de la science, c’est que ceux
qui s’engagent dans ces recherches perdent trop souvent de vue
le caractère divin d’une religion pure, non falsifiée. Les sages de
ce monde ont essayé d’expliquer par des principes scientifiques
l’influence de l’Esprit de Dieu sur le cœur humain. Le moindre pas
dans cette direction conduira l’âme vers le dédale du scepticisme.
La religion de la Bible est tout simplement le mystère de la piété ;
aucun esprit humain ne peut le comprendre pleinement, et il est tout
à fait incompréhensible au cœur irrégénéré.
Le Fils de Dieu a comparé les opérations du Saint-Esprit au vent
qui “souffle où il veut ; on en entend le bruit ; mais on ne sait d’où
il vient, ni où il va”. (
Voir
Jean 3 :8
.) Ailleurs nous lisons : “Je te
loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces
* . 43 Tém. Vol. I