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Chapitre 110 — L’anneau du mariage
Quelques-uns ont pensé que les femmes de pasteurs devraient
se conformer à la coutume et porter une alliance. Mais ce n’est pas
nécessaire. Qu’elles se parent de l’anneau d’or qui lie leurs âmes
à Jésus-Christ, c’est-à-dire possèdent un caractère pur et saint, le
véritable amour, la douceur et la piété qui sont les fruits de l’arbre
chrétien, et leur influence se fera sentir partout. Si le fait de s’écarter
d’une coutume nous attire quelques remarques, c’est une bonne
raison pour persévérer. Les Américains peuvent justifier l’abstention
du port de l’alliance parce que cette coutume n’est pas considérée
comme obligatoire dans leur pays. Nous n’avons pas besoin de cet
anneau pour montrer que nous ne sommes pas infidèles à nos vœux ;
porter l’alliance ne prouverait pas nécessairement notre fidélité. Je
suis très inquiète au sujet de certaines idées qui semblent régner
parmi nous en ce qui concerne les coutumes et la mode. On ne
devrait pas dépenser un centime pour un anneau d’or qui a pour but
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de montrer que nous sommes mariés. Dans les pays où la coutume
est impérative, nous n’avons rien à dire à ceux qui portent une
alliance ; qu’ils la portent s’ils peuvent le faire consciencieusement.
Mais que nos missionnaires soient persuadés que le port de l’alliance
n’augmentera pas d’un iota leur influence. S’ils sont chrétiens, on le
verra dans leur caractère, dans leurs paroles, dans leur foyer, dans
leurs rapports avec leurs semblables. On le verra par leur patience,
leur longanimité et leur bonté. Ils manifesteront l’esprit du Maître ;
ils posséderont sa beauté de caractère, son amabilité, son cœur plein
de compassion.
[698]
* .
Ecrit en Australie, en
Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 180, 181,
1892
.
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