Page 62 - T

Basic HTML Version

58
Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
ils pour voler au secours de ceux qui mettaient toute leur énergie à
résister aux démons et qui criaient vers Dieu avec persévérance. Les
anges laissaient donc ceux qui ne faisaient aucun effort personnel et
je perdis de vue ces gens-là. Tandis que les autres persévéraient dans
la prière, par intervalles un rayon de la lumière de Jésus descendait
jusqu’à eux pour les encourager, éclairant leurs visages.
Je demandai alors ce que signifiait cette épreuve. Il me fut ré-
pondu qu’elle était le résultat de l’appel adressé aux Laodicéens par
le témoin fidèle. Celui qui l’accepte sera amené à se réformer et à
proclamer la vérité dans toute sa pureté. Mais tous ne l’accepteront
pas et il en est qui s’élèveront contre ce message. Aussi le peuple de
Dieu sera-t-il passé au crible.
On a prêté peu d’attention aux paroles du témoin fidèle. Alors
que la destinée de l’Eglise en dépend, on ne l’a pas estimé à sa juste
valeur, quand on ne l’a pas méprisé. Il faut pourtant qu’il produise
une profonde repentance et qu’on l’écoute avec sincérité en s’y
conformant, afin d’être purifié.
L’ange me dit : “Ecoute !” Bientôt j’entendis une voix semblable
au son d’instruments de musique harmonieusement accordés. La
suavité de cette musique dépassait tout
ce que j’avais pu entendre
[66]
jusque-là. Elle semblait remplie de miséricorde, de compassion, de
joie exaltante et sainte. Tout mon être en tressaillit. “Regarde !” me
dit l’ange. Mon attention fut alors attirée par ceux que j’avais vus
auparavant traverser une si grande épreuve. Naguère ils pleuraient et
priaient dans un sentiment d’angoisse. Mais les phalanges angéliques
avaient été doublées et ceux qu’elles protégeaient étaient revêtus
d’une armure qui les couvrait de la tête aux pieds. Ils avançaient dans
un ordre parfait, comme des soldats. Ils portaient encore sur leurs
visages les traces de leurs terribles luttes, mais leurs traits brillaient
maintenant de la lumière et de la gloire célestes. Ils avaient remporté
la victoire et ils rayonnaient d’une profonde gratitude et d’une sainte
allégresse.
Leur nombre avait toutefois diminué. Certains d’entre eux
avaient succombé à l’épreuve et abandonné la lutte.
Les tièdes
* . 5 Tém. Vol. 1
1. “Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être
froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te
vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin