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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
en vue de cette ouvre, et dont le caractere est formé par les grands
principes de la Parole de Dieu, des hommes qui possedent une
énergie naturelle et une persévérance qui leur permettront d’arriver
a un haut degré de perfection. Ne fait pas un bon médecin qui
veut. Beaucoup de jeunes se sont lancés dans cette voie sans une
sérieuse préparation, et sans les connaissances requises. Ils n’ont
pas l’habileté et le tact, l’intelligence et l’attention nécessaires pour
réussir.
Un médecin peut faire un bien meilleur travail s’il est doué de
force physique. S’il est faible, il ne peut pas supporter les fatigues
qu’il est appelé a rencontrer. Un homme de faible constitution,
dyspeptique, ou qui ne peut se contrôler, n’est pas qualifié pour
s’occuper de toutes sortes de maladies. On ne devrait pas encourager
a étudier la médecine des gens qui pourraient occuper utilement des
situations ou il y a moins de responsabilités. On éviterait une perte
de temps et d’argent, surtout si les chances de réussite sont minimes.
Dans l’espoir qu’ils pourraient rendre des services, certains ont
été encouragés a faire des études de médecine. Mais, chrétiens a
l’entrée a la Faculté, ils se sont détournés de la loi de Dieu ; ils ont
sacrifié les principes divins et perdu contact avec le ciel. Ils se sont
aperçus que, livrés a eux-memes, ils étaient incapables de garder le
quatrieme commandement, de faire face aux railleries et aux risées
des ambitieux, des mondains, des esprits superficiels, des sceptiques
et des incrédules. Ils n’étaient pas prets pour subir ce genre de persé-
cution. Ils étaient dominés par l’ambition d’occuper une situation en
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vue ; ils ont rencontré les montagnes enténébrées du doute et ils sont
devenus indignes de toute confiance. Des tentations de toutes sortes
se sont présentées a eux, et ils n’ont pas pu leur résister. Certains
d’entre eux sont meme devenus malhonnetes, intrigants, coupables
de graves péchés.
A notre époque, il y a un danger pour celui qui s’engage dans la
carriere médicale. Il a souvent des professeurs et des condisciples
incrédules qui ne se soucient pas de Dieu, et il court le danger d’etre
influencé a leur contact. Néanmoins, quelques-uns ont fait leurs
études tout en restant fidelement attachés aux principes sacrés. Ils
n’ont pas fréquenté la Faculté le jour du sabbat, prouvant par la que
des hommes peuvent se qualifier pour les devoirs de médecin et
ne pas décevoir l’attente de ceux qui leur ont donné les moyens de