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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
dont il était la victime ? Ont-ils pris sa défense ? Ont-ils suivi l’ordre
inspiré : “Consolez ceux qui sont abattus, supportez les faibles” ?
1 Thessaloniciens 5 :14
. “Voici, tu as souvent enseigné les autres,
tu as fortifié les mains languissantes.”
Job 4 :3
. “Fortifiez les mains
languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent, dites a ceux
qui ont le cour troublé : Prenez courage, ne craignez point.”
Ésaïe
35 :3, 4
.
Quand un membre de notre église meurt, que nous savons que
son sort est fixé dans les livres du ciel et qu’il devra affronter le
jugement, quelles sont nos réflexions a l’égard de notre conduite
envers lui ? Quelle a été notre influence sur lui ? Avec quelle clarté
se présentent alors a notre esprit toute parole dure, tout acte irréflé-
chi ! Si une autre occasion nous était offerte, combien différemment
n’aimerions-nous pas nous conduire !
L’apôtre Paul remerciait Dieu pour le réconfort qui lui était donné
dans la douleur, disant : “Béni soit... le Dieu de toute consolation, qui
nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation
dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler
ceux qui se trouvent dans quelque affliction.”
2 Corinthiens 1 :3,
4
. Paul communiquait a ses semblables les bienfaits qui découlent
du réconfort et de la chaleur de l’amour de Dieu inondant son âme.
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Que notre conduite soit telle que nous n’ayons point a rougir des
souvenirs que nous en aurons gardé.
Lorsque nos freres seront descendus dans la tombe, nous n’au-
rons plus jamais l’occasion de retirer aucune des paroles que nous
leur avons adressées, ni d’effacer de notre mémoire aucune impres-
sion pénible a leur sujet. Prenons donc garde a la maniere dont nous
nous conduisons afin que nos levres n’offensent pas Dieu. Que toute
froideur et tout différend soient écartés. Que notre cour soit ému de
tendresse devant le Seigneur alors que nous nous souvenons de sa
miséricorde a notre égard. Que l’Esprit de Dieu, comme une sainte
flamme, consume tout ce qui obstrue la porte de notre cour et que
Jésus puisse y pénétrer. Alors son amour se déversera sur nos sem-
blables par nos paroles de sympathie, nos pensées et nos actes. Et si
la mort nous sépare de nos amis et que nous ne les rencontrions plus
jusqu’au jour ou nous comparaîtrons a la barre du tribunal céleste,
nous ne redouterons pas que Dieu nous rappelle nos paroles.