Sauvegarder les intérets de ses freres
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enseigné la justice a la multitude brilleront comme les étoiles, a
toujours et a perpétuité.”
Daniel 12 :3
.
Si nos vies dégagent le doux parfum du ciel, si nous honorons
Dieu en nourrissant de bons sentiments a l’égard de nos semblables
et en leur faisant du bien, peu importe que nous vivions dans une
petite maison ou dans un palais. Les circonstances ne comptent
guere dans les expériences de l’âme ; c’est l’esprit qu’on y met qui
donne une valeur a toutes nos actions. Un homme en paix avec Dieu
et avec ses semblables ne peut etre malheureux. L’envie n’est point
dans son cour et il ne connaît ni la suspicion ni la haine.
Le cour en harmonie avec Dieu s’éleve au-dessus des ennuis et
des épreuves de cette vie. Mais un cour ou ne réside pas la paix du
Christ est malheureux et rempli de mécontentement. Celui qui est
dans cet état voit des défauts partout, il détruirait meme l’harmonie
dans la musique la plus céleste. Une vie d’égoisme est une vie de
misere. Ceux dont le cour est rempli de l’amour de soi se plaisent a
emmagasiner dans leur esprit de mauvaises pensées a l’égard de leurs
freres et a parler contre les instruments du Seigneur. Les passions
violentes entretenues par Satan sont une fontaine d’ou jaillit une eau
amere qui empoisonne la vie des autres...
Que celui qui prétend suivre le Christ estime les autres plus que
lui-meme. Serrez les rangs ! Serrez les rangs ! C’est dans l’union que
résident la force et la victoire tandis que la discorde et la division
engendrent la faiblesse et la défaite. C’est du ciel que j’ai reçu ces
paroles. C’est en tant qu’ambassadrice de Dieu que je vous les
communique.
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Que chacun cherche a répondre a la priere du Christ : “Afin que
tous soient un, comme toi, Pere, tu es en moi, et comme je suis en
toi.” Oh, quelle union que celle-la ! “A ceci tous connaîtront que
vous etes mes disciples, a dit le Sauveur, si vous avez de l’amour les
uns pour les autres.”
Jean 17 :21 ; 13 :35
.
Lorsque l’un de nos freres vient a mourir, quels souvenirs avons-
nous de la maniere dont il a été traité ? Les tableaux qui s’offrent a
notre mémoire sont-ils agréables a considérer ? Comportent-ils le
souvenir de paroles aimables et pleines de sympathie prononcées au
moment opportun ? Ses freres ont-ils écarté les mauvais soupçons
* . 15 T. II.