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Témoignages pour l’Eglise Vol. 2
pétents dont plusieurs deviendront des maîtres, tandis que d’autres
seront formés et disciplinés en vue de l’ouvre immense qui reste a
faire. L’Eglise devrait donc étudier avec sérieux la situation et par
son influence et par ses moyens amener la réalisation de la fin de
cette ouvre tant désirée.
Pas de dettes
Pour que nos écoles puissent accomplir le plan par lequel elles
ont été établies, elles devraient ne pas avoir de dettes. Elles ne
devraient jamais etre écrasées par l’obligation de payer les intérets
de sommes empruntées. Dans l’établissement de séminaires pour
nos ouvriers, surtout dans les champs ou nous n’avons que peu de
membres et des ressources limitées, plutôt que de retarder l’ouvre
il serait mieux de demander quelque argent a des amis de cette
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entreprise. Toutefois, autant que faire se peut, que nos institutions
soient dégagées de toute dette.
Pour son ouvre, le Seigneur a mis des moyens dans les mains
de ses administrateurs. Aussi longtemps que nos écoles ont des
dettes dues a leur fondation, a la construction des locaux nécessaires
et a l’acquisition de l’indispensable qu’elles réclament, il est de
notre devoir de présenter le cas a nos freres et de leur demander
de diminuer ces dettes. Nos prédicateurs devraient avoir le souci
de cette ouvre, s’encourager a travailler avec ordre et s’acquitter de
leurs dettes dans la mesure de leurs possibilités. Si dans le passé
on s’était appliqué a agir de la sorte avec soin et diligence, il y a
longtemps que les dettes de nos écoles seraient payées.
Economie
Nous devons pratiquer la plus stricte économie dans la construc-
tion de nos bâtiments scolaires, dans l’achat de leur mobilier et dans
chaque détail de leur administration. Nos écoles ne doivent pas etre
dirigées selon des plans égoistes ou parcimonieux. D’elles doit se
dégager autant que possible une atmosphere familiale. Jusque dans
les menus détails, on devrait y puiser des leçons de simplicité et
d’économie.