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Les responsabilités du médecin
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faire leurs études. Comme Daniel, ils ont honoré Dieu et il les a
gardés. Le prophete avait résolu dans son cour de ne pas adopter les
coutumes de la cour royale, de ne pas manger de la viande de la table
du roi, de ne pas boire de son vin. Il comptait sur Dieu pour obtenir
la force et la grâce, et le Seigneur lui donna la sagesse, l’habileté, la
science pour confondre les astrologues, les devins et les magiciens
du royaume. Pour lui se vérifia la promesse : “J’honorerai celui qui
m’honore !”
Le jeune médecin a acces aupres du Dieu de Daniel. Par la
grâce et la puissance d’en haut, il peut devenir aussi utile dans
sa vocation que l’avait été Daniel dans sa position élevée. Mais
c’est une erreur de faire de la question scientifique la chose la plus
importante, tandis que les principes religieux qui sont a la base
de tout travail efficace sont négligés. Beaucoup de ceux qui sont
considérés comme des hommes habiles sourient a la pensée qu’ils
devraient chercher en Jésus la sagesse nécessaire a l’exercice de
leur profession. Mais si ces hommes qui mettent leur confiance dans
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leurs connaissances étaient illuminés de la lumiere céleste, a quelle
perfection ne pourraient-ils pas arriver ! Quelle puissance serait la
leur ! Avec quelle assurance ne pourraient-ils pas aborder les cas
difficiles ! Celui qui est étroitement uni au grand Médecin de l’âme
et du corps a les ressources du ciel et de la terre a sa disposition ;
il peut acquérir une sagesse et une précision parfaites auxquelles
l’incrédule ne pourra jamais parvenir.
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Testimonies for the Church 5 :439-448, 1885
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