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Sauvegarder les intérets de ses freres
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Quand la mort ferme les yeux, quand les mains sont croisées
sur la poitrine inanimée, combien rapidement s’évanouissent les
différends ! Plus de rancune, plus d’amertume ; les outrages et les
torts sont pardonnés, oubliés. Que de louanges on prononce sur les
morts ! Que de beaux aspects de leur vie se présentent a l’esprit !
Désormais on donne libre cours aux éloges ; mais ils frappent des
oreilles qui n’entendent pas, des cours qui ne sentent plus. Si ces
mots avaient été dits quand l’esprit abattu en avait besoin, quand
l’oreille pouvait entendre et le cour sentir, quel agréable souvenir
nous en garderions ! Combien se tiennent horrifiés et silencieux au
chevet d’un mort, se rappelant avec honte et tristesse les paroles et
les actes qui ont apporté le chagrin a un cour désormais inanimé !
Mettons dans notre vie toute la beauté, tout l’amour et toute la bonté
dont nous sommes capables. Soyons prévenants, reconnaissants,
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patients et tolérants les uns envers les autres. Que les pensées et les
sentiments qui trouvent leur expression au chevet des mourants et
des morts soient manifestés en cette vie dans nos rapports quotidiens
avec nos freres et nos sours.
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Testimonies for the Church 5 :480-490, 1889
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