Page 77 - T

Basic HTML Version

Un appel
73
Vous n’accordez pas a vos enfants le soin et l’encouragement
dont ils ont besoin ; vous ne les unissez pas a vos cours par les plus
doux liens de l’amour. Vos affaires absorbent a tel point votre temps
et vos énergies que vous négligez vos devoirs familiaux. Mais vous
vous etes si bien habitués a ce genre de vie qu’il vous est difficile
de le changer ; si vous pouviez le faire, votre intéret spirituel y
gagnerait et ce serait le bonheur et le bien-etre moral de vos enfants.
Il serait bon pour vous de laisser de côté vos causes de soucis, et de
vous retirer a la campagne ou l’influence corruptrice exercée sur la
jeunesse est moins forte.
En réalité, vous n’y seriez pas tout a fait a l’abri des contrariétés
et des soucis, mais vous éviteriez bien des dangers et vous fermeriez
la porte a une foule de tentations qui risquent de perdre vos enfants.
Ceux-ci ont besoin d’occupation et de changement. La monotonie
du foyer les rend désagréables et nerveux. A la ville, ils prennent
l’habitude de fréquenter des camarades vicieux et c’est dans la rue
qu’ils recoivent leur éducation. —
Testimonies for the Church 4 :135,
136, 1876
.
[87]
* .
Testimonies for the Church 5 :228-234, 1882
.