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Loin des villes
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les porter sur des objets favorables à leur guérison. L’exercice en
plein air devrait être prescrit comme une nécessité. Plus le malade
sera dehors, moins il aura besoin de soins. Plus aussi la campagne
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sera agréable, plus il aura d’espoir. Entourez les patients des beaux
spectacles de la nature ; placez-les dans un endroit où ils puissent
voir éclore les fleurs et entendre le gazouillis des oiseaux, et leurs
cœurs s’uniront à l’harmonie du chant de ces derniers. Enfermés
dans leurs chambres, ils seront tristes et irritables, même si celles-ci
sont très élégamment meublées. Donnez aux malades les bienfaits
de la vie au grand air, leur âme s’élèvera alors vers Dieu, et ils se
sentiront soulagés dans leur corps et dans leur esprit.
“Loin des villes !” tel est mon message. Nos médecins auraient
dû le comprendre depuis longtemps. J’espère qu’ils en verront main-
tenant l’importance, et je prie pour cela.
Le temps est proche où les grandes villes seront visitées par les
jugements de Dieu. Encore un peu de temps, et elles seront terri-
blement secouées. Quelles que soient la grandeur et la solidité des
bâtiments, quelles que soient les précautions prises contre l’incendie,
si Dieu les touche, quelques minutes ou quelques heures suffiront
pour les consumer.
Les villes impies seront détruites de fond en comble. Par les
catastrophes qui anéantissent aujourd’hui de grands édifices, et une
bonne partie de certaines cités, le Seigneur nous montre ce qui
arrivera sur toute la terre. “Instruisez-vous, a dit Jésus, par une com-
paraison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres,
et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De
même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de
l’homme est proche, à la porte.”
Matthieu 24 :32, 33
.
* * * * *
Pendant des années, il m’a été montré d’une manière toute parti-
culière que nous ne devions pas placer le centre de notre œuvre dans
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les villes. Le bruit et le désarroi qui les caractérisent, les conditions
qui y sont créées par les syndicats et les grèves seraient des entraves
pour notre activité. Les hommes cherchent à encourager les ouvriers
de différents métiers à se syndiquer. Ce n’est pas le plan de Dieu,
mais celui d’un pouvoir que nous ne devrions jamais reconnaître. La