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Témoignages pour l’Eglise Vol. 3
désire que ses enfants se réjouissent de l’œuvre de ses mains. En
plaçant nos sanatoriums en pleine nature, nous nous conformons au
plan de Dieu ; et plus nous suivrons ce plan minutieusement, plus
aussi le Seigneur opérera merveilleusement pour guérir ceux qui
souffrent. Choisissons pour nos écoles et nos institutions médicales
des lieux éloignés des sombres nuages du péché qui enveloppent nos
grandes villes, des lieux où le Soleil de justice puisse se lever, “et la
guérison sera sous ses ailes”.
Malachie 4 :2
.
Les frères qui sont à la tête de notre œuvre devraient faire en
sorte que nos sanatoriums soient construits dans des sites agréables,
où les patients pourront diriger leurs pensées sur Dieu. Maintes fois
j’ai décrit de tels lieux, mais il
semble que personne n’y ait prêté
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attention. Récemment encore, les avantages qu’il y aurait à établir
nos institutions, et particulièrement nos sanatoriums et nos écoles,
hors des centres urbains m’ont été présentés d’une manière claire et
convaincante.
Pourquoi les médecins ont-ils un si grand désir d’être dans les
villes ? L’atmosphère y est corrompue. Les malades à l’appétit per-
verti ne peuvent arriver à le surmonter. Les victimes de la boisson
sont constamment tentées par les cafés. Placer nos sanatoriums dans
un tel milieu, c’est paralyser tout ce qui est tenté pour rétablir la
santé des patients.
Dans l’avenir, la condition des villes sera de plus en plus mau-
vaise, et leur influence, reconnue comme défavorable à l’œuvre dont
nos sanatoriums sont chargés.
Au point de vue de la santé, la fumée et la poussière des villes
sont très préjudiciables. Les malades, enfermés entre quatre murs, se
sentent comme prisonniers dans leurs chambres. Quand ils regardent
par la fenêtre, ils ne voient que des maisons, et sont ainsi exposés à
s’appesantir sur leurs souffrances.
Beaucoup d’autres inconvénients résultent encore de l’établisse-
ment de nos institutions médicales dans les grandes villes.
Pourquoi priver les malades des vertus guérissantes de la vie en
plein air ? Il m’a été montré que si ces derniers sont encouragés à
sortir au grand air, à cultiver des fleurs ou à se livrer à quelque travail
facile et agréable, ils détourneront leurs pensées d’eux-mêmes pour
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9 T. III
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