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L’esprit d’indépendance
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personnelle et un jugement privé. Il faut se soumettre. Qu’un ouvrier
du Seigneur ne considère jamais comme une vertu le fait de mainte-
nir avec insistance une position indépendante malgré les décisions
de la Conférence Générale.
Parfois, lorsqu’un petit groupe d’hommes chargés de l’adminis-
tration de l’œuvre a cherché, au nom de la Conférence Générale, à
mettre à exécution des plans peu judicieux et nuisibles à l’œuvre
de Dieu, j’ai dit que je ne pouvais plus considérer la voix de la
Conférence Générale, représentée par ces quelques hommes, comme
étant la voix de Dieu. Mais cela ne veut pas dire que les décisions
de la Conférence Générale, constituée par une assemblée de repré-
sentants désignés régulièrement par toutes les parties du champ,
ne doivent pas être respectées. Le Seigneur a conféré une autorité
aux représentants de son Eglise universelle, assemblée en Confé-
rence Générale. L’erreur que risquent de commettre certains, c’est
d’attribuer à l’intelligence et au jugement d’un homme, ou d’un
petit groupe d’hommes, l’autorité et l’influence dont Dieu a revêtu
son Eglise, qui s’exprime par la voix de la Conférence Générale
assemblée pour élaborer des plans en vue de la prospérité et de
l’avancement de la cause.
Si cette puissance, que le Seigneur a placée dans son Eglise,
était attribuée à un seul homme, et qu’il l’emploie pour se substituer
au jugement d’autrui, l’ordre biblique s’en trouverait changé. L’in-
fluence de Satan serait des plus subtiles sur l’esprit de cet homme,
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et parfois même presque irrésistible. L’ennemi aurait ainsi l’espoir
d’exercer cette influence sur un grand nombre d’esprits. Accordons
à la plus haute autorité dans l’Eglise ce que nous sommes enclins à
accorder à un homme ou à un petit groupe d’hommes.
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Testimonies for the Church 9 :257-261, 1909
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