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Chapiter 15 — La Bible et la Révolution française
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Tels sont les avertissements que Dieu nous donne pour nous
mettre en garde contre la tentation d’apporter la moindre altération
[289]
à ce qu’il a révélé ou ordonné. Ces solennelles instructions s’ap-
pliquent à tous ceux dont l’influence pousse les hommes à faire peu
de cas de la loi divine. Elles devraient faire trembler ceux qui traitent
à la légère l’obéissance aux saints commandements de Dieu. Tous
ceux qui mettent leurs opinions au-dessus de la révélation divine, qui
altèrent le sens clair et évident des Ecritures en vue de se procurer un
avantage particulier ou afin de se conformer au monde, prennent sur
eux une redoutable responsabilité. Le critère qui servira à éprouver
tous les hommes, c’est la Parole écrite, la sainte loi de Dieu ; tous
ceux que ce code infaillible déclarera coupables seront condamnés.
“Quand ils auront achevé [
ou seront sur le point d’achever
leur
témoignage, la bête qui monte de l’abîme leur fera la guerre, les
vaincra et les tuera.”
La période pendant laquelle les deux témoins devaient rendre
leur témoignage revêtus de sacs se termina en 1798. Vers la fin de
leur ministère exercé dans l’ombre, la puissance représentée par
la “bête qui monte de l’abîme” allait leur faire la guerre. Durant
des siècles, les autorités civiles et ecclésiastiques de plusieurs Etats
européens avaient été, par l’intermédiaire de la papauté, dirigées
par Satan. Mais ici on assiste à une nouvelle manifestation de sa
puissance.
Sous prétexte d’une grande vénération pour les saintes Ecritures,
la tactique constante de Rome avait été de les tenir scellées dans une
langue inconnue, et de les mettre ainsi hors de la portée du peuple.
Sous cette domination, les deux témoins avaient prophétisé vêtus de
sacs. Mais un nouveau pouvoir — la “bête qui monte de l’abîme” —
devait surgir et livrer une guerre ouverte à la Parole de Dieu.
[290]
“Et leurs cadavres seront sur la place de la grande ville, qui est
appelée, dans un sens spirituel, Sodome et Egypte, là même où leur
Seigneur a été crucifié.”
La “grande ville” dans les rues de laquelle les deux témoins sont
tués, et où gisent leurs cadavres, “est appelée, dans un sens spiri-
tuel, ... Egypte”. De toutes les nations dont l’Ecriture nous rapporte
l’histoire, c’est l’Egypte qui a le plus effrontément nié l’existence de
1. Trad. littérale. Voir
Emphatic Diaglott
.