Page 232 - Avec Dieu chaque jour (2003)

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Jésus et ses amis de Béthanie, 23 juillet
Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare.
Jean 11 :5
Il aimait à se rendre chez Lazare, Marie et Marthe, car dans l’atmosphère de
foi et d’amour régnant dans ce foyer, son esprit trouvait du repos
Lazare, de Béthanie, était parmi les plus fermes disciples du Christ. Sa foi en
Christ avait été forte dès sa première rencontre avec lui ; il l’aimait profondément,
et il en était beaucoup aimé en retour. C’est en faveur de Lazare que le Christ
accomplit le plus grand de ses miracles. Le Sauveur faisait du bien à tous ceux
qui cherchaient du secours auprès de lui ; il aime la famille humaine tout entière ;
néanmoins il est attaché à quelques-uns par des liens plus particulièrement
tendres. Un puissant lien d’affection l’unissait à la famille de Béthanie, et c’est
pour l’un des membres de cette famille que fut accomplie son œuvre la plus
admirable.
Le Sauveur ne possédait pas de demeure ; il recevait l’hospitalité de ses
amis et de ses disciples ; souvent, se sentant fatigué, éprouvant le besoin d’une
compagnie humaine, il avait été heureux de se réfugier dans la maison paisible
de Lazare, loin des soupçons et de l’envie des pharisiens irrités. Il y trouvait un
accueil cordial, une amitié pure et simple ; il pouvait y parler en toute simplicité,
avec une liberté parfaite, sachant que ses paroles seraient comprises et gardées
comme un trésor.
Notre Sauveur aimait trouver un foyer paisible et des auditeurs attentifs.
Il avait un ardent besoin de tendresse, de courtoisie et d’affection. Ceux qui
recevaient les enseignements célestes qu’il était toujours prêt à donner en reti-
raient de grandes bénédictions. [...] Instruire les foules était une tâche pénible.
Mais, dans le foyer de Béthanie, Jésus se reposait des conflits épuisants de sa vie
publique. Là, il expliquait à un auditoire bien disposé les desseins miséricordieux
de la Providence. Dans ces réunions privées, il révélait à ses auditeurs ce qu’il
ne pouvait pas faire comprendre aux foules. Il n’avait pas besoin, pour parler à
ses amis, de recourir à des paraboles
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The Desire of Ages, 326
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The Desire of Ages, 524, 525
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