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L’entrée dans la terre promise
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fumée pendant le jour. L’endroit était saint à cause de sa présence ;
c’est pourquoi Josué reçut l’ordre d’ôter ses sandales.
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Le Seigneur donna ensuite à Josué des instructions concernant
les dispositions à prendre pour s’emparer de la ville de Jéricho. Tous
les hommes de guerre devaient faire le tour de la ville une fois par
jour et six jours consécutifs ; le septième jour, ils devaient faire sept
fois le même circuit.
La prise de Jéricho
“Josué, fils de Noun, appela les prêtres et leur dit : Chargez sur
vos épaules le coffre de l’alliance du Seigneur et que sept d’entre
vous le précèdent avec des trompettes. Puis il donna cet ordre au
peuple : En route ! Faites le tour de la ville. Que l’avant-garde passe
devant le coffre sacré du Seigneur. Tout se passa comme Josué
l’avait ordonné. Les sept prêtres porteurs de trompettes avançaient
en sonnant de leur instrument devant le coffre sacré. L’avant-garde
les précédait et l’arrière-garde suivait le coffre. Pendant qu’ils mar-
chaient, le son des trompettes ne cessait de retentir. Mais Josué avait
commandé au peuple lui-même de rester parfaitement silencieux
et de ne pousser le cri de guerre qu’au moment où il en donnerait
l’ordre. Il leur fit faire une fois le tour de la ville avec le coffre sacré,
puis ils retournèrent au camp pour y passer la nuit”
Josué 6 :6-10
.
Le cortège des Hébreux marchait en ordre parfait. En tête il
y avait un groupe d’hommes d’élite en tenue de combat ; pour le
moment, ces hommes ne devaient pas faire usage de leurs armes,
mais ils devaient croire et obéir aux instructions qui leur avaient été
données. Derrière eux venaient sept prêtres munis de trompettes.
Ensuite, on pouvait voir le coffre de Dieu, étincelant d’or et au-
réolé de gloire, porté par des prêtres revêtus de riches vêtements,
emblèmes de leur ministère sacré. Enfin, clôturant le cortège, l’impo-
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sante armée d’Israël avançait en rangs, chaque tribu sous sa bannière
respective. C’est ainsi que tous faisaient le tour de la ville, avec
le coffre de Dieu. On n’entendait aucun bruit, si ce n’est celui des
pas de la multitude et le son grave des trompettes répercuté par les
collines et qui retentissait dans les rues de Jéricho.
Etonnées et sur le qui-vive, les sentinelles de cette ville condam-
née guettaient le moindre mouvement et rendaient compte aux autori-