Page 255 - Les Paraboles de J

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Les talents
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celle du publicain. Aux lois de la nature et aux événements de la
vie courante, il associait toujours un message concernant le salut.
Les cœurs de ceux qui l’écoutaient étaient attirés, car il guérissait
les malades, consolait les affligés et prenait les petits enfants dans
ses bras pour les bénir. Dès qu’il ouvrait la bouche, il captivait
l’attention, et chacune de ses paroles était pour l’un de ses auditeurs
une odeur de vie qui donne la vie.
Nous devrions agir ainsi. Où que nous soyons, saisissons toutes
les occasions de parler de notre Sauveur. Si nous suivons son
exemple, en faisant le bien, comme lui nous parviendrons à tou-
cher les cœurs. Révélons celui qui “se distingue entre dix mille”,
et dont toute la personne est “pleine de charme
, non pas d’une
manière abrupte, mais avec le tact qui provient de l’amour divin.
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C’est surtout à cela que doit contribuer le don de la parole : il nous a
été accordé pour présenter le Christ comme un Sauveur qui pardonne
les péchés.
L’influence
La vie de Jésus exerçait une influence qui allait constamment
en s’élargissant, comme la vague sur l’immense océan, et qui le
reliait à Dieu et à l’humanité. Par son intermédiaire, Dieu a gratifié
l’homme d’une puissance qui le met dans l’impossibilité de vivre
pour lui-même. Individuellement, nous sommes en rapport avec nos
semblables ; nous faisons partie du grand univers de Dieu et nous
sommes sous le poids d’obligations mutuelles. L’homme ne peut
pas vivre indépendamment de son prochain, car la prospérité des
uns affecte celle des autres. Le plan de Dieu est que chacun se sente
nécessaire au bien de tous, et qu’il s’efforce de contribuer à leur
bonheur.
Toute âme est entourée d’une atmosphère qui lui est propre.
Cette atmosphère peut être la source de propriétés vivifiantes de
foi, de courage et d’espérance ; elle peut être adoucie par le parfum
de l’amour, comme aussi refroidie par des frimas de tristesse, de
mauvaise humeur et d’égoïsme, ou empoisonnée par un péché que
l’on caresse. Consciemment ou non, tous ceux qui nous côtoient en
subissent les effets.
16.
Cantique des cantiques 5 :10, 16