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Nous avons trouvé le Messie
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l’Agneau de Dieu !” Ces paroles, sans qu’ils les comprissent pleine-
ment, firent tressaillir le cœur des disciples. Qu’était-ce que ce titre
donné par Jean : l’Agneau de Dieu ? A ce sujet Jean ne s’était pas
expliqué.
Ils laissèrent Jean, et se mirent à la recherche de Jésus. L’un
était André, le frère de Simon ; l’autre était Jean l’évangéliste. Ils
devinrent les premiers disciples du Christ. Poussés par une force
irrésistible, ils suivirent Jésus, désireux de s’entretenir avec lui, et
cependant craintifs et silencieux, comme perdus dans la méditation
de cette pensée qui les débordait : Est-ce vraiment le Messie ?
Jésus savait qu’il était suivi par les disciples. Ils étaient les pré-
mices de son ministère, et quelle joie pour le cœur du divin Maître,
de voir ces âmes répondre à l’appel de sa grâce ! Se retournant, il
leur dit : “Que cherchez-vous ?” Il les laissait libres de s’éloigner ou
d’exprimer leur désir.
Ils n’avaient qu’un but à ce moment-là. Une présence remplissait
leurs pensées. Ils s’écrièrent : “Rabbi, où demeures-tu ?” Une courte
entrevue, le long du chemin, ne pouvait leur offrir ce qu’ils désiraient.
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Ils voulaient être seuls avec Jésus, se placer à ses pieds, et recueillir
ses paroles.
“Il leur dit : Venez et vous verrez. Ils allèrent et virent où il
demeurait ; et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.”
Si Jean et André avaient eu l’esprit incrédule des prêtres et
des anciens, ils ne se seraient pas placés, comme des élèves, aux
pieds de Jésus. Prenant l’attitude de juges, ils auraient soumis ses
paroles à une critique sévère. Beaucoup ferment ainsi la porte aux
plus précieuses occasions. Ces premiers disciples avaient répondu
à l’appel que le Saint-Esprit leur avait adressé par la prédication
de Jean-Baptiste. Maintenant ils reconnaissaient la voix du Maître
céleste. Les paroles de Jésus leur paraissaient pleines de fraîcheur,
de vérité et de beauté. Une lumière divine éclairait pour eux les
enseignements contenus dans l’Ancien Testament. Les divers aspects
des thèmes de la vérité recevaient une nouvelle lumière.
La contrition, la foi et l’amour rendent l’homme apte à recevoir
la sagesse du ciel. La foi qui est agissante par la charité est la clé de
la connaissance ; quiconque aime “connaît Dieu
.
7.
1 Jean 4 :7
.