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Jésus-Christ
Des anges avaient protégé Lot et l’avaient conduit en sûreté loin
de Sodome. De même Elisée avait été gardé dans une petite ville de
la montagne. Alors que les collines environnantes étaient peuplées
de chars et de chevaux envoyés par le roi de Syrie, Elisée avait
contemplé les armées de Dieu campées sur les pentes voisines : les
chevaux et chariots de feu entourant le serviteur du Seigneur.
C’est ainsi qu’en tous temps des anges se sont tenus aux côtés
des fidèles disciples du Christ. De vastes armées maléfiques sont
coalisées contre quiconque désire obtenir la victoire ; mais le Christ
veut que nous regardions aux choses invisibles, aux armées célestes
qui campent autour de ceux qui aiment Dieu, pour les délivrer. De
combien de dangers, visibles ou non, nous avons été préservés grâce
à l’intervention des anges, nous ne le saurons que lorsque la lumière
de l’éternité nous permettra de reconnaître les voies providentielles
de Dieu. Nous verrons alors que toute la famille des cieux s’est vive-
ment intéressée au sort de la famille terrestre et que des messagers
partis du trône de Dieu ont accompagné nos pas jour après jour.
Quand Jésus lut le passage prophétique dans la synagogue, il
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passa sous silence la dernière déclaration concernant l’œuvre du
Messie. Après avoir lu les mots : “Pour proclamer une année de
grâce du Seigneur”, il omit la phrase : “Et, de la part de notre Dieu,
un jour de vengeance
” Ceci était tout aussi vrai que ce qui pré-
cédait, et le silence de Jésus n’entendait pas opposer un démenti à
cette vérité. Mais cette dernière expression était justement celle sur
laquelle ses auditeurs aimaient à méditer et dont ils souhaitaient l’ac-
complissement. Ils annonçaient les jugements divins sur les païens,
sans voir que leur culpabilité était encore plus grande. Ils avaient
un plus grand besoin de la miséricorde divine dont ils entendaient
priver les païens. Ce jour-là, alors que Jésus se tenait au milieu d’eux
dans la synagogue, l’occasion leur était offerte d’accepter l’appel
céleste. Celui qui “prend plaisir à faire grâce
ne demandait qu’à
les sauver de la ruine que leurs péchés allaient entraîner.
Il ne voulut pas les abandonner sans leur adresser un dernier
appel à la repentance. Il revint au foyer de son enfance vers la fin de
son ministère en Galilée. Depuis qu’on l’y avait rejeté, la renommée
1.
Ésaïe 61 :1, 2
.
2.
Michée 7 :18
.