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Jésus-Christ
Les pharisiens n’étaient pas entrés par la porte. Ayant pénétré
dans la bergerie autrement que par le Christ ils n’accomplissaient
pas l’œuvre d’un véritable berger. Prêtres et anciens, scribes et
pharisiens détruisaient les pâturages vivants et souillaient les sources
de l’eau vive. Ces paroles de l’inspiration avaient bien décrit ces
faux bergers : “Vous n’avez pas fortifié les brebis débiles ; vous
n’avez pas guéri les malades, vous n’avez pas bandé les blessées ;
vous n’avez pas ramené les égarées, ... mais vous les avez dominées
avec violence et dureté
De tout temps, des philosophes et des docteurs se sont efforcés de
présenter au monde des théories capables de satisfaire les aspirations
de l’âme. Chaque nation païenne a eu ses grands instructeurs et
ses systèmes religieux, offrant quelque autre moyen de rédemption
que le Christ, détournant les yeux de la face du Père, et inspirant
de la crainte pour celui qui ne fait que bénir. Ces religions tendent
à priver Dieu de ce qui lui appartient par droit de création et de
rédemption. Ces faux instructeurs dépouillent également l’homme.
Des millions d’êtres humains sont courbés sous de fausses religions,
dans l’esclavage d’une crainte servile, ou d’une indifférence stupide,
peinant comme des bêtes de somme, privés ici-bas d’espérance, de
joie et d’aspirations, et n’entretenant qu’une vague inquiétude au
sujet de l’au-delà. Seul, l’Evangile de la grâce divine peut relever
l’âme. Mieux que toute autre chose, la contemplation de l’amour de
Dieu, tel qu’il se manifeste en son Fils, réveille le cœur et développe
les facultés de l’âme. Le Christ est venu rétablir en l’homme l’image
de Dieu ; quiconque détourne les hommes du Christ, les détourne de
la source du vrai développement ; il leur ravit l’espérance, le but et
la gloire de la vie. C’est un voleur et un brigand.
“Celui qui entre par la porte est le berger des brebis.” Le Christ
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est à la fois la porte et le berger. C’est en passant à travers lui-même
qu’il entre. Grâce à son sacrifice il devient le berger des brebis. “Le
portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix : il appelle par leur
nom les brebis qui lui appartiennent et les mène dehors. Lorsqu’il a
fait sortir toutes celles qui lui appartiennent, il marche devant elles ;
et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.”
4.
Ezéchiel 34 :4
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