Page 60 - Messages choisis volume 1 (2002)

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Messages choisis volume 1
les choses essentielles sont restées gravées dans ma mémoire, bien
que des détails peu importants aient été oubliés au cours des années
de travail et de préoccupations.
Cet homme a pris des articles sortis de ma plume, leur a fait subir
des modifications qui en ont complètement faussé la signification ; il
a pris ici et là une phrase, sans tenir compte du contexte, il y a ajouté
ses propres idées et a présenté le tout comme provenant directement
de moi.
Au vu de ces articles nous lui avons écrit, exprimant notre éton-
nement et notre désapprobation, lui interdisant de présenter mes
témoignages sous un faux jour. Il nous a répondu qu’il avait le droit
de publier ce qui lui plaisait, qu’il avait donné aux visions leur vraie
signification, et que si je les avais écrites comme le Seigneur me les
avait montrées elles auraient dit exactement la même chose. Il ajouta
que si les visions avaient été données pour le bien de l’Eglise il avait
le droit d’en faire l’usage qui lui convenait.
Il se peut que quelques-unes de ces feuilles existent encore et
que quelqu’un les produise comme venant de moi, mais je décline
toute responsabilité à cet égard. Les articles reproduits dans
Early
Writings
ont passé sous mes yeux ; étant donné que l’édition de
1851 de
Experience and Views
[Expérience et visions] était seule en
notre possession et que nous ne connaissions rien de plus qui eût été
imprimé auparavant dans des périodiques ou des traités, je ne suis
pas responsable des omissions dont on parle.
La première omission
La première citation mentionnée par C se trouvait dans un traité
[70]
de 24 pages imprimé en 1847, sous le titre
A Word to the Little Flock
[Un mot au petit troupeau]. Voici les lignes qui ne figurent pas dans
Experience and Views :
“Il leur était tout aussi impossible [à ceux qui avaient abandonné
la foi au mouvement de 1844] de rentrer dans le sentier et de parvenir
à la cité, qu’au monde méchant que Dieu avait rejeté. Ils tombèrent
l’un après l’autre le long du chemin.”
Voici le contexte, pour que le sens du passage devienne évident :
“Alors que je priais au culte de famille, le Saint-Esprit reposa
sur moi, et il me semblait m’élever de plus en plus au-dessus de ce