Page 171 - Les Paraboles de J

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Dans les chemins et le long des haies
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qui ont reçu de Dieu la mission d’enseigner, comme une parole
qu’ils doivent prendre en considération. Ceux qui appartiennent aux
classes supérieures de la société doivent être cherchés et conviés
avec affection et sollicitude. Des hommes engagés dans les affaires
et occupant des postes de confiance, des hommes de science et de
génie, des prédicateurs de l’Evangile dont l’esprit n’a pas encore
été attiré sur les vérités particulières pour notre époque : voilà les
premiers qui devraient entendre l’invitation. Il faut leur en faire part.
Nous devons accomplir une œuvre auprès des riches. Puisqu’ils
sont les dépositaires des biens que le ciel leur a confiés, il convient
d’éveiller en eux le sens de leur responsabilité. Il faut leur rappeler
qu’ils auront un jour à rendre compte de leur fortune à celui qui juge
les vivants et les morts. Les riches ont besoin que vous travailliez
pour leur âme dans l’amour et la crainte du Seigneur. Ils se fient
trop souvent à leurs biens, sans discerner le danger qu’ils courent.
Leurs regards doivent être attirés vers les richesses impérissables. Il
faut qu’ils apprennent à reconnaître l’autorité de la bonté véritable
qui dit : “Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je
vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes
instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez
du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau
léger
On s’adresse rarement de façon personnelle à ceux qui occupent
de hautes positions du fait de leur culture, de leur fortune ou de
leur profession. Beaucoup de prédicateurs de l’Evangile hésitent à
s’approcher d’eux et à leur parler de leurs intérêts éternels. Mais il
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ne devrait pas en être ainsi. Si un homme tombe à l’eau, nous ne le
laisserons pas se noyer, qu’il soit notaire, marchand ou juge. Si des
gens se ruent vers un précipice, nous n’hésiterons pas à les retenir,
quel que soit leur rang social. Nous ne devons pas non plus hésiter à
avertir les hommes des périls qui guettent leur âme.
Nul ne doit être négligé sous prétexte qu’il semble absorbé par
les biens d’ici-bas. Nombreux sont les grands de ce monde dont le
cœur est meurtri et qui sont las de cette vie de vanité. Ils soupirent
après une paix qu’ils ne possèdent pas. Dans les classes les plus
élevées de la société, des âmes ont faim et soif de salut. Beaucoup
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Matthieu 11 :28-30