Page 634 - J

Basic HTML Version

630
Jésus-Christ
amour pour eux ne faillira pas. “Après ma résurrection, dit-il, je vous
précéderai en Galilée
” L’assurance du pardon leur est donnée
avant même que le reniement se produise. Après sa mort et sa résur-
rection, ils savaient qu’ils avaient été pardonnés et qu’ils pouvaient
[679]
toujours compter sur la tendresse du Christ.
Jésus se trouvait avec ses disciples sur la route qui mène à Geth-
sémané, un endroit retiré, au pied du mont des Oliviers, où il se
rendait fréquemment pour méditer et prier. Le Sauveur venait d’ex-
pliquer à ses disciples quelle était sa mission dans le monde, et
quelles relations spirituelles ils devaient entretenir avec lui. Puis il
cherche à illustrer son enseignement. La lune projette sa clarté sur
un cep en fleur. Jésus attire l’attention des disciples sur ce tableau et
s’en sert comme d’un symbole.
“Je suis le vrai cep”, dit-il. Au lieu de choisir le palmier gracieux,
le cèdre majestueux ou le chêne puissant pour se représenter lui-
même, Jésus se sert du cep, aux vrilles enroulées. Le palmier, le
cèdre et le chêne se dressent seuls et sans appui, tandis que le cep
s’enroule autour de la treille, et grimpe ainsi vers le ciel. De même
le Christ, dans son humanité, se sentait dépendant de la puissance
divine. “Je ne peux rien faire par moi-même
, avait-il déclaré.
“Je suis le vrai cep.” Chez les Juifs, la vigne avait toujours été
considérée comme la plus noble des plantes et le symbole de tout
ce qui est puissant, excellent et fructueux. Israël avait été comparé
à une vigne plantée par Dieu dans la terre promise. Pour les Juifs,
le fondement de l’espérance du salut c’était d’appartenir à Israël.
Mais Jésus dit : Je suis le vrai cep. Ne pensez pas qu’il suffise
d’appartenir à Israël pour participer à la vie de Dieu et pour hériter
de ses promesses. La vie spirituelle ne s’obtient que par moi.
“Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron.” Notre Père cé-
leste avait planté cet excellent Cep sur les collines de la Palestine, et
lui-même était le vigneron. Beaucoup, attirés par la beauté de ce Cep,
avaient reconnu son origine céleste. Mais aux yeux des conducteurs
d’Israël il n’avait paru qu’un faible arbrisseau sortant d’une terre
desséchée. Ils saisirent la plante, l’écrasèrent et la foulèrent de leurs
pieds profanes avec l’intention de la détruire pour toujours. Mais le
13.
Matthieu 26 :32
.
14.
Jean 5 :30
.