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Témoignages pour l’Eglise Vol. 1
grande valeur que le trésor céleste. Ils sont invités à prendre leur
part de biens qui sont d’une valeur éternelle ; mais leurs fermes, leur
bétail et leur foyer leur semblent tellement plus importants qu’ils
résistent à l’appel divin et prétextent des affaires terrestres pour ne
pas obéir à cette injonction : “Venez, car tout est déjà prêt.” Ceux
qui agissent ainsi suivent aveuglément l’exemple des personnages
de la parabole. Ils jettent les yeux sur leurs biens terrestres et disent :
“Non, Seigneur, je ne puis te suivre ; excuse-moi, je te prie.”
Les biens mêmes que Dieu leur a donnés pour les éprouver, afin
de voir s’ils rendront “à Dieu ce qui est à Dieu”, ils s’en servent pour
s’excuser de ne pas obéir aux exigences de la vérité. Ils s’attachent
fortement à leurs trésors terrestres et disent : “Je dois m’occuper de
ces choses. Je ne puis négliger les affaires de cette vie. Tout cela est
à moi.” Ainsi, le cœur de ces hommes est devenu aussi insensible
que les pierres du chemin. Ils ferment la porte de leurs cœurs au
messager céleste, qui leur dit : “Venez, car tout est déjà prêt.” Mais
ils l’ouvrent toute grande aux soucis du monde et au fardeau des
affaires, laissant Jésus frapper en vain.
Le joug de l’egoisme
Le cœur de ces gens est tellement envahi parles épines et les
soucis de la vie que les réalités célestes ne peuvent trouver place en
eux. Jésus invite ceux qui sont fatigués et chargés à venir à lui et
leur promet le repos. Il les presse
d’échanger le joug douloureux
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de l’égoïsme et de la convoitise, qui les rend esclaves de Mamon,
pour son joug à lui qui est doux et pour son fardeau qui est léger.
Il dit : “Recevez mes instructions, car je suis doux et humble de
cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.”
Matthieu 11 :29
.
Il voudrait qu’on délaisse le lourd fardeau des soucis et de l’angoisse
de ce monde, et que l’on prenne son joug, qui consiste à se renoncer
et à se sacrifier pour autrui. Ce fardeau-là se révélera léger. Ceux
qui refusent d’accepter le repos que le Christ offre et qui continuent
à plier sous le joug pénible de l’égoïsme, chargeant leurs âmes du
souci constant d’entasser de l’argent pour leur satisfaction person-
nelle, ceux-là n’ont aucune expérience de la paix et du repos que
l’on trouve sous le joug du Christ, en prenant sur soi le fardeau du
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